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Référendum du 20 mars prochain: Les éclairages et mises en garde du pouvoir
Publié le mardi 1 mars 2016  |  Enquête Plus




Après les multiples attaques de l’opposition contre le référendum, le camp du pouvoir passe à la contre-offensive pour un OUI massif le 20 mars prochain. Lors d’un panel tenu ce samedi, le ministre conseiller El Hadji Kassé et le nouvel allié Abdou Fall ont démonté les arguments de l’opposition et ont mis en garde contre les conséquences d’un éventuel trouble.


Les partisans du président de la République Macky Sall ne comptent pas se laisser impressionner par l’opposition qui appelle à voter NON au référendum du 20 mars prochain. Lors d’un panel ce samedi sur le thème ‘’les enjeux des réformes institutionnelles et du référendum du 20 mars 2016’’, ils ont démonté les arguments de leurs adversaires en les qualifiant de manipulateurs.

Selon le ministre conseiller du Chef de l’Etat, El Hadji Hamidou Kassé, les membres de l’opposition ont choisi d’ignorer les quatorze autres points de la réforme car ils ne sont intéressés que par le pouvoir. Interpellé sur la polémique autour du verdict du Conseil constitutionnel, il estime que, qu’il s’agisse de décision ou d’avis, les 5 sages détiennent le monopole de l’interprétation du droit constitutionnel. ‘’Macky Sall pouvait violer la loi en passant outre la décision de cette juridiction, mais il a décidé de respecter l’éthique républicaine. Même si c’est un avis, on est libre de choisir de le suivre ou non’’, a-t-il- tranché.

Le coordonnateur de la communication de la présidence de la République en a profité aussi pour mettre en garde l’opposition et la classe politique en général contre toute tentative de déstabilisation du pays. Selon lui, la question de constitution et de mandat peut conduire à toutes les dérives. ‘’Nous venons du Burundi où sévit une crise meurtrière à cause de l’interprétation d’un petit article de la Constitution. La mort est devenue banale dans ce pays. La paix est un luxe. Donc on ne doit pas jouer avec elle’’, a averti l’ancien directeur du journal le Soleil. Qui relève une contradiction chez leurs adversaires car ‘’ces derniers disent défendre le quinquennat alors qu’en votant non on maintient le septennat’’.

Déterminés à défendre le Président et ses réformes constitutionnelles, les deux panelistes se disent être totalement en phase avec lui. C’est dans ce sens que s’est inscrite l’intervention de l’ancien ministre de la Santé, Abdou Fall. Ce dernier estime que son allié a respecté sa parole du début à la fin. ‘’Le président Sall a respecté sa promesse jusqu'au bout, mais il s’est heurté à la décision du Conseil constitutionnel’’, a-t-il défendu devant les invités.

Organisé par le Club Convergence plurielles et le Mouvement république et émergence, la rencontre visait la sensibilisation des membres pour être des relais auprès de la population. Selon Abdou Fall, l’application de la réduction du mandat de 7 à 5 ans à celui en cours est objectivement impossible. A ceux qui demandent au Chef de L’Etat de démissionner pour respecter son engagement, il rétorque que c’est irréalisable car cela aurait des conséquences désastreuses. Les panélistes se disent aussi contre tout report de la date du référendum. ‘’La conséquence pratique d’une démission est que Macky va quitter le palais pour rejoindre son domicile. Le président de l’Assemblée va devenir Chef de l’Etat. Ainsi il peut changer le gouvernement, mettre son propre système. Donc s’il démissionne, c’est toutes nos autres institutions qui risquent d’imploser, entraînant une instabilité inacceptable’’, a conclu l’ancien compagnon de Wade.
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