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Bouya Amar installé gouverneur de Tambacounda
Publié le samedi 27 fevrier 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise




El Hadji Bouya Amar a été installé dans ses nouvelles fonctions de de gouverneur de la région de Tambacounda (est), vendredi, au cours d’une cérémonie officielle présidée par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo.

Sorti de l’Ecole nationale d’administration (ENA) en 2002, Bouya Amar remplace à ce poste Cheikh Kane Niane, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Le nouveau gouverneur de Tambacounda a été adjoint au chef de la division pour l’administration des territoires au niveau de la Direction des affaires générales et de l’administration territoriale (DAGAT), puis adjoint au gouverneur de Saint-Louis.

Il a ensuite nommé préfet à Podor, Kolda et Rufisque, avant d’être promu au poste de gouverneur de Tambacounda.

"La confiance placée en lui par le président de la République, Macky Sall, se justifie amplement eu égard au profil de M. Amar", a lancé Abdoulaye Daouda Diallo, lors d’une cérémonie à laquelle avaient pris part des responsables sécuritaires, des chefs de service, des élus ainsi que des autorités religieuses et coutumières.

"Vous êtes à la tête d’une région qui est l’une des plus étendues, sinon la plus étendue (du pays), et des moins peuplées qui fait partie également des régions où sévit le plus durement la pauvreté, en dépit de l’immensité de ses ressources naturelles", a-t-il dit au nouveau gouverneur.

Cette région est aussi confrontée à des "défis sécuritaires particuliers", en raison de sa "position géographique frontalière avec plusieurs pays, conjuguée à la porosité de nos frontières", a-t-il ajouté.

Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a annoncé en passant avoir instruit le directeur de la police nationale, Oumar Maal, de venir installer à Tambacounda, "dans les deux semaines à venir", un Groupement mobile d’intervention (GMI) de 50 éléments.

Ils devraient contribuer à "sécuriser davantage la ville mais surtout - c’est le plus important - à permettre à la gendarmerie de faire face aux questions de sécurité de la région, en relation avec l’armée nationale", a indiqué Abdoulaye Daouda Diallo.

"Lorsque vous serez installés dans vos nouvelles fonctions, rappelez-vous qu’autour de vous, les choses vont vite et que les politiques publiques connaissent de profondes mutations", a-t-il dit à l’adresse du nouveau gouverneur.

Il lui a par conséquent recommandé d’ ajuster ses "compétences déjà importantes aux exigences" de ses nouvelles fonctions, avant de l’inviter à "un perfectionnement permanent, dans la coordination des politiques publiques".

Cela appelle de lui programmation, planification, mise en cohérence, suivi et évaluation, selon le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique.

"Vous devez avoir à l’esprit que l’heure est venue de vous ajuster pour passer d’une administration territoriale classique à un véritable management territorial", a-t-il noté.

A l’intention du gouverneur sortant, le ministre de l’Intérieur, a déclaré : "Vous passez le témoin à un jeune collègue pétri de valeurs intellectuelles et morales".

"La jeunesse de son âge est inversement proportionnelle à (ses capacités) managériales", a-t-il poursuivi, notant que M. Bouya Amar a "un profil adapté à sa nouvelle fonction comme en témoigne son parcourt professionnel".

"Après 33 ans de service, l’administration territoriale - c’est clair -, n’a plus aucun mystère pour vous", a-t-il lancé à l’endroit de cet administrateur principal de classe exceptionnelle, qui a "gravi tous les échelons en imprimant de sa rigueur, de son professionnalisme et de sa probité morale toutes les circonscriptions où il est passé".

"Nous vous souhaitons une bonne chance mais surtout une bonne reconversion dans votre nouvelle vie, mais nous ne vous laisserons pas vous reposer", lui a-t-il indiqué.

"J’ai fait ce que j’ai pu pour faire avancer les choses", a répondu le gouverneur sortant, qui a noté que la région a "des potentialités immenses qui sont sous-exploitées", notamment dans le secteur du tourisme.

"Beaucoup de choses sont en train d’être faites" à travers les projets et programmes comme le Projet d’appui au développement agricole et à l’entreprenariat rural (PADAER), le Projet de développement de l’élevage de l’élevage au Sénégal oriental et en Casamance (PDESOC) et le Programme d’urgence pour le développement communautaire (PUDC), a-t-il soutenu.

Selon lui, ces différentes initiaatives "contribuent à changer la physionomie de la région" de Tambacounda.

A cela, il faut ajouter le projet de port sec de Tambacounda, une initiative qu’il a jugé "avant-gardiste", dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE), un ensemble de projets et programmes censés permettre au Sénégal d’atteindre l’émergence à l’horizon 2035.

Le nouveau gouverneur s’est lui engagé à "tout mettre en œuvre" pour accompagner les mutations attendues de l’administration à Tambacounda.

Il a assuré le ministre de sa volonté de passer "de l’obligation de moyens à l’obligation de résultats", affirmant son ambition d’inscrire son action dans le Plan Sénégal émergent, un "plan stratégique" dont il a participé à la mise en oeuvre dans le cadre du pôle urbain de Diamniadio.

Lla région de Tambacounda est "l’une des clefs de l’avenir du Sénégal, en termes de développement et d’opportunités", en raison de ses atouts au plan économique.

Il reste que la position de la région "la met face à des défis en termes de sécurité des personnes et des biens", a relevé le nouveau gouverneur.
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