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Gare routière les Baux maraichers de Pikine: Quand les "7 places" subissent le contournement
Publié le samedi 27 fevrier 2016  |  Sud Quotidien
Baux Maraîchers
© aDakar.com par DF
"Baux Maraîchers": Dakar tient sa nouvelle gare
La nouvelle Gare de Dakar a été inaugurée ce lundi. Cette infrastructure devra permettre de moderniser davantage le transport et de permettre une plus grande mobilité des voyageurs. Construite sur un site de 12 hectares, la gare des "baux maraîchers" a coûté 7,5 milliards de fCFA.




Les chauffeurs de la gare routière internationale les Baux maraichers de Pikine vivent le calvaire du contournement pour rallier Ziguinchor. Ces chauffeurs estiment être frappés durement par la mesure de boycott consécutive à la décision de la République sœur de la Gambie d’augmenter les taxes pour les gros porteurs de 4000 à 400.000 F Cfa. En effet, le contournement impacte sur la consommation et le cout du carburant.

Selon Ousmane chauffeur de Taxis brousse «7 places» trouvé en train de converser avec d’autres collègues au sujet du transport au Sénégal, la situation est insoutenable. «Nous souffrons de la distance, mais nous préférons contournement. Bien que éprouvante mais nous sommes en paix car, les gambiens nous fatiguent trop, une fois arrivé à la frontière», a-t-il laissé entendre le chauffeur. Le chauffeur nous indique que la gare n’a pas beaucoup de bus à destination de Ziguinchor, à cause des garages horaires. Ce que nous avons vérifié, car aucun bus, pour le départ, n’est trouvé sur place.

Néanmoins les chauffeurs pour ce trajet trouvé assis sur un banc public dénoncent: «Ce sera très difficile pour nous. On doit acheter du carburant …alors que le prix du transport n’est pas fameux. Voyez-vous çà ?», s’est désolé le chauffeur qui poursuit: «On contourne près de 600 km et on consomme plus de 200.000 F Cfa de carburant. Dans tous les cas c’est mieux que de passer par les frontières gambiennes où nous sommes victimes de toutes sortes de tracasserie» a expliqué Alla Seck.

Un autre de renchérir : «à 19 h on ferme la frontière à Farafenni et on est obligé de passer la nuit sur place, à même le sol, sous le froid. Cela est incompréhensible». Revenant sur une probable entente entre les deux pays, le bouillant chauffeur prévient: «il ne faut pas qu’ils trouvent un accord aujourd’hui et demain changer d’avis. Si c’est cela, qu’ils nous laissent continuer à rouler dans nos frontières», a-t-il avancé non sans inviter les autorités à construire cette voie de contournement et mettre un terme aux tracasseries avec les nombreux contrôles policiers. «On nous impose un contournement et à chaque localité il y a un barrage policier (ou des gendarmes). C’est intolérable», a indiqué le chauffeur.
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