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Lancement de la plateforme du front du «Non» «niani bañ na» : Un Non très civil
Publié le vendredi 26 fevrier 2016  |  Le Quotidien
Y en a marre
© aDakar.com par MC
"Y en a marre" tient sa foire aux problèmes
Dakar, le 10 mai 2014- Le mouvement "Y a marre" a ouvert ce samedi la 2 édition de la "Foire aux problèmes". La manifestation qui se tient à la place de l`Obélisque permet aux "Y en a marristes" de faire un listing des difficultés qui assaillent le pays et de proposer, par conséquent, des solutions. Photo: Fadel Barro, coordonnateur du mouvement "Y en a marre"




La Constitution sénégalaise est-elle écrite dans la langue des dieux ? En tout cas, la confusion qu’elle soulève porte à le croire. L’interprétation des textes de la Constitution varie en fonction des constitutionnalistes. C’est pour cela que la société civile, à travers la plateforme du front du «Non», invite l’ensemble des Sénégalais à voter «Non» au référendum du 20 mars prochain. Les membres du front estiment qu’il est important que les Sénégalais comprennent l’enjeu du référendum. «On nous a proposé une constitution qui ne reflète en rien les aspirations du peuple sénégalais. Et nous voulons une constitution réellement républicaine, qui cristallise toutes les aspirations de notre peuple au changement.»

Les membres du front encouragent les partis politiques à sensibiliser leurs militants pour qu’ils votent «Non». «Nous espérons qu’il y aura encore plus de Sénégalais indignés et meurtris par le reniement du président de la République par rapport à l’engagement qu’il avait pris.» Si le «Oui» l’emporte, ils assurent que le Président aura la possibilité de faire trois mandats. Pour Aboubacry Mbodj «le mandat en cours ne sera pas comptabilisé. A partir de 2019, on considèrera qu’il commencera un mandat de cinq ans qui ira jusqu’en 2014 et il aura la possibilité de prétendre à un troisième mandat. Pour des raisons simples, c’est ce qu’on a vécu avec Abdoulaye Wade».
Pour sa part, Fadel Barro met l’accent sur l’article 26 de la constitution et soupçonne le Président de vouloir supprimer les dispositions qui permettent l’organisation d’un second tour lors des élections présidentielles de 2019. Il s’interroge sur le fait que l’article 26 n’évoque pas l’organisation de second tour. Il ajoute que cela signifierait que tout candidat qui arrive à la tête au premier tour des Prési­dentielles peut-être Président. Concernant la collaboration de Y’en a marre avec les partis politiques, Fadel Barro souligne : «Nous avons une position claire nette et précise ; nous allons voter «Non» au référendum. Maintenant, nous avons décidé de nous regrouper autour du front du non niani bañ na pour faire la campagne du «Non». Les premiers avec lesquels on a échangé sont des gens avec qui on partage la même idéologie.» Dans cette optique, il n’exclu pas la possibilité de travailler dans l’avenir, avec les autres plateformes qui militent pour le «Non». Il clarifie que cette collaboration n’est que temporelle et qu’après le référendum, chacun va continuer sa route.
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