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© aDakar.com par MC
"Y en a marre" exige la libération immédiate de leurs camarades détenus à Kinshasa Dakar, le 16 Mars 2015 - Le mouvement "Y en a marre" a rencontré la presse nationale et internationale pour faire le point sur la situation de leurs camarades arrêtés à Kinshasa (RDC). Les "Y en a marristes" demandent leur libération immédiate. |
Pour un ‘’non’’ massif lors du référendum du 20 mars prochain, le mouvement Y en a marre a mis en ligne depuis hier un single intitulé ‘’Sénégal bañ na’’.
‘’J’ai décidé de ramener à 5 ans le mandat de 7 ans pour lequel je suis élu sous l’emprise de l’actuelle constitution’’. Ainsi s’ouvre la nouvelle chanson sortie par des rappeurs du mouvement Y en a marre. Ils rappellent à travers celle-ci une promesse non tenue du Président Macky Sall de réduire son mandat en cours. Il n’empêche que le chef de l’Etat souhaite apporter des réformes dans la Constitution. C’est à cet effet d’ailleurs qu’il souhaite organiser un référendum le 20 mars prochain. Face à cette nouvelle donne, le mouvement contestataire a décidé de battre campagne pour dire non à travers un single.
Après avoir rappelé les propos de Macky Sall, Kilifeu entonne le refrain de la chanson : ‘’Sénégal bañ na wax waxeet’’. Il le répète huit fois avant que Djily Bagdad de 5kiem Underground n’entonne le premier refrain. Sans état d’âme, ce dernier étale toute sa déception face au non-respect de la parole donnée. Il appelle les Sénégalais à se mobiliser contre le ‘’wax waxeet waxati waxeet’’. ‘’Jóg en masse dem voter ngir kaddu am valeur, jóg en masse dem voter "NON" deloo la sày erreurs’’, lance-t-il.
Kilifeu chante à nouveau le refrain et termine cette fois-ci en ces termes sur des airs de la chanson : ‘’ñaani bañ na’’, ‘’nous votons NON’’. ‘’Sày réforme amna lëndëm da nga naaxam da nga gëlëm’’, continue sans intermède Rona de la ‘’Coalition niamou mbaam’’. A son tour, le rappeur de Pikine Guinaw-Rails, dans sa partition, relève ‘’les tares de ce Président qui ne respecte pas son engagement’’. Chacune de ces phrases est suivie de ‘’nous votons NON’’. Les rappeurs expliquent ainsi leur option pour le ‘’NON’’. ‘’Quand nos dirigeants craquent le peuple s’érige en remède. Rester bouche bée face à ce fléau, on ne peut pas se le permettre.
Je brandis un ‘’NON’’ positif, un ‘’NON’’ dissuasif, le ‘’NON’’ de la délivrance quand son contraire devient abusif. A vous citoyens faites-en vos lames de Samouraï. Trancher, c’est refuser qu’on vous traite comme de la volaille. C’est le ‘’NON’’ d’Aline Sitoé, le ‘’NON’’ de Maba Diakhou, le ‘’NON’’ de Yacine Babou, Valdiodio et du Gabou‘’, tente de convaincre Simon. La chanson se termine par un appel solennel de Malal Talla alias Fou Malade ‘’ñi ngi jëm ci référendum na ñépp and voter NON ngir bañ ku fowe askan bi’’ sur des airs d’instruments à vent. Ce choix musical s’explique sûrement par le fait que le beat maker Ismaïla Talla désirait participer à sa manière : ‘’Plus de paroles dans le vent.’’
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