Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aDakar.com NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Un forum appelle à faire du secteur informel un levier de développement
Publié le mardi 23 fevrier 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
Les
© aDakar.com par DF
Les marchands ambulants dégueperpis des allées du Centenaire attendent d`être recasés
Mardi 25 mars 2014- Le calme est revenu sur les Allées centenaires où les marchands tabliers qui s’opposaient à une opération de déguerpissement se sont opposés aux forces de l’ordre dans la matinée. Les tabliers doivent rejoindre le site de recasement qui s`apprête à les accueillir. La politique de déguerpissement des allées du centenaire a été lancée par le maire de Dakar Khalifa Ababacar Sall.




Des officiels et experts du développement et de l’enseignement ont appelé, lundi, "à faire du secteur informel un levier de développement", à l’ouverture du premier Forum africain des sciences et des technologies pour le développement, à Dakar.

Le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Ibrahima Guèye, qui présidait la cérémonie d’ouverture de cette rencontre, a évoqué "la nécessaire relation entre la formation et l’entreprise pour le développement de l’Afrique".

Ce Forum prévu pour trois jours (22-24 février), porte sur le thème "L’emploi des jeunes : la nécessaire co-construction des enseignements-formations et des entreprises".

Il vise "à provoquer une réflexion partagée autour des opportunités de formation et offres d’emploi dont les conclusions seront prises dans un contexte de mondialisation pour accélérer la cadence de l’Afrique", a indiqué M. Guèye.

"Le marché de l’emploi ne peut pas non plus absorber toute cette jeunesse même lorsqu’elle est diplômée. La question de l’insertion socioprofessionnelle est l’affaire d’une diversité d’acteurs", a-t-il dit.
"Il ne suffit pas forcément aujourd’hui d’obtenir un diplôme pour se trouver un emploi (mais) l’instruction demeure essentielle", a-t-il relevé, rappelant que "2016 a été placée sous signe de l’emploi des jeunes par le président Sall".

"Quatre vingt dix pour cent (90%) de l’économie est informelle au Sénégal et il n’y a que 300.000 personnes qui travaillent dans le formel", a de son côté soutenu Jean-Félix Paganon, l’ambassadeur de France au Sénégal.

Le diplomate français a appelé à "prendre en compte la réalité de la prédominance de l’économie informelle et voir dans quelles conditions les formations peuvent s’adapter à cela".

Dans le cadre de cette rencontre, des représentants du patronat, des scientifiques, des experts du développement et de l’enseignement, venus d’Afrique et de la France, pour la plupart, vont se pencher sur des questions liées aux réalités actuelles de l’emploi des jeunes.

Figurent également au menu de cette rencontre, plusieurs autres thématiques sur les conditions d’une meilleure employabilité des jeunes, le secteur informel comme facteur de développement et la nécessité de repenser les politiques de coopération euro-africaines dans le domaine de la formation professionnelle et de l’emploi.

Il faut "tenir compte de l’économie informelle dans les programmes de coopération qui se limitent très souvent à l’économie formelle", a préconisé Jean-Félix Paganon, avant d’insister sur la nécessité d’"appeler les jeunes à l’entreprenariat, pour "les aider et les préparer à apporter leur contribution au développement".

Ce premier forum africain des sciences et des technologies pour le développement est co-organisé par et les Académies nationales des sciences du Bénin, du Maroc et du Sénégal, appuyées par le Groupe interacadémique pour le développement (GID), fondé en 2007 par 11 grandes Académies d’Afrique, de France et d’Italie.

Le président du GID, le professeur François Guinot, a émis le souhait "d’insérer ce forum dans la durée", plaidant en faveur d’une mobilisation "au service du développement, pour aboutir à une stratégie de développement mutuel euro-africain".

"L’emploi des jeunes dépend de leur employabilité. Les enseignements doivent les rendre aptes à effectuer un métier ou une profession et doivent être adaptables aux évolutions", a-t-il dit, avant d’inviter à "reconnaître le secteur informel et d’en faire un levier de développement".
Commentaires

Dans le dossier

Économie 2016
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment