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Flintlock 2016 - Lutte contre les organisations extrémistes violentes : L’Armée s’exerce aux enquêtes terroristes
Publié le mardi 23 fevrier 2016  |  Le Quotidien
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© Autre presse par DR
Lancement de l`exercice militaire international Flintlock au Sénégal




Le Sénégal est désormais en mesure de mener des enquêtes terroristes. C’est l’affirmation du Commandant Mamadou Diagne Ndoye de la chaîne de renseignement militaire de l’Etat-major général des armées, en marge d’un exercice de démolition d’explosifs tenu dans le cadre de l’exercice multinational Flintlock 2016 qui regroupe depuis le 8 février 33 Nations au Sénégal.

Pour apporter une réponse efficace et efficiente à la menace terroriste, le Sénégal abrite de­puis le 8 février, l’exercice multinational «Flintlock 2016». Cet exercice regroupe une trentaine de pays européens, américains et africains, et des agences et organisations gouvernementales des Etats-Unis. Dans ce cadre, un véhicule 4/4 blindé a été complètement détruit avec une charge de 15 kg d’explosifs de type C4 au Centre d’entraînement national de Mont-Rolland. Ce type d’explosif, très puissant, qui, de l’avis du Com­man­dant Mamadou Diagne Ndo­ye, peut tuer une cen­taine de personnes. Il s’agit, en effet, selon le Capitaine Sam­ba Ndiaye, d’un exercice de démolition «plutôt réel qui a été mis en œuvre dans le cadre de la formation anti-terroriste au Centre d’entraînement national de Mont-Rol­land». L’exer­cice, expli­que l’adjoint du Centre d’entraînement tactique n°7, a un double objectif : «D’abord de montrer le danger qui peut guetter toutes les populations africaines. Et dans un cadre intégré de Flintlock et de nos partenaires, il fallait une démonstration.» Ensuite : «C’est de permettre aux stagiaires sénégalais, militaires, gendarmes et policiers, de voir exactement jusqu’où le danger qui nous guette peut prévaloir.» La formation qui con­siste, selon le Commandant Ma­ma­dou Diagne Ndoye, de la chaîne renseignement militaire de l’Etat-major général des ar­mées, «à entraîner les stagiaires à pouvoir faire des enquêtes après explosion». Les quel­les permettront, de l’avis du stagiaire, «de trouver des in­dices qui pourront mener pro­bable­ment aux éventuels au­teurs de ces ac­tions». Com­mandant Dia­gne ex­plique : «La formation nous per­met de sa­voir la procédure à prendre pendant les enquê­tes post-explosion. Et au­jour­d’hui nous avons assisté à une explosion pour pouvoir cons­tater les dégâts que peut faire une explosion qui est souvent la méthode utilisée par les terroristes pendant les attentats kamikazes.» Bref, dit le stagiaire, c’est pour une formation «d’anticipation et de prévention». Il conclut pour dire, «d’après ce que nous avons appris, nous avons assez d’éléments pour mener des enquêtes terroristes».
L’exercice multinational «Flin­tlock 2016», qui a démarré le 8 février au Sénégal, devra se poursuivre jusqu’au 29 février 2016 dans les régions de Thiès, Saint-Louis et Kédougou, les départements de Bakel et Podor. En partenariat avec le Com­mande­ment américain en Afri­que (Africom), l’édition de cette année regroupe une trentaine de pays européens, américains et africains, et des agences et organisations gouvernementales des Etats-Unis. Ce, dans la volonté affichée des Etats de combattre systématiquement le terrorisme et par tous les moyens, estime Capitaine Samba Ndiaye, adjoint du Centre d’entraînement tactique n°7, qui ajoute : «Nous utiliserons les moyens diplomatique et militaire dans un cadre de coopération sous-régional, régional et même dans un cadre multilatéral pour combattre le terrorisme.»
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