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Formation - Pour une meilleure employabilité et une compétitivité des jeunes : Le Sénégal mobilise 37,5 milliards
Publié le samedi 20 fevrier 2016  |  Le Quotidien
Lilian
© aDakar.com par A. Seck
Lilian Thuram reçoit le prix de la Fondation Kéba Mbaye
Dakar, le 19 Avril 2015 - L`ancien footballeur international français Lilian Thuram a reçu le prix de la Fondation Kéba Mbaye. La cérémonie a été présidée par le Premier ministre du Sénégal. Photo: Mouhamed Boun Abdallah Dionne, Premier ministre




Le Premier ministre a officiellement lancé le projet de Formation professionnelle pour l’emploi et la compétitivité (Fpec). Ce projet d’un coût de 37,5 milliards est cofinancé par la Banque mondiale, l’Etat du Sénégal et l’Agence française de développement (Afd). Son objectif est d’améliorer l’employabilité des jeunes et la compétitivité de l’économie sénégalaise.

Le Sénégal veut entrer de plain-pied dans la formation professionnelle et combattre le chômage des jeunes. Il a mis en place le Projet de Formation professionnelle pour l’emploi et la compétitivité (Fpec). Ce projet entre dans le cadre d’une promotion de la compétitivité et s’appuie sur trois axes. D’abord explique-t-on, il vise à améliorer la qualité et la pertinence de la formation professionnelle et technique dans les établissements publics. Dans ce premier axe, les initiateurs veulent renforcer la formation professionnelle et technique avec des réformes dans les séries T et L. Toujours dans le premier axe, il sera permis aux jeunes exclus du système éducatif, à travers une formation courte de deux à six mois, d’avoir une qualification, d’obtenir un certificat de spécialité et d’être employable. Le Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne parle d’avancée et indique que très «bientôt ce seront 10 mille jeunes qui pourront accéder à ce genre de formations avec 20 métiers ciblés».
Le deuxième axe c’est la réforme du système de financement de la formation professionnelle et technique. Désormais, le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique ne va plus se limiter aux travailleurs. Ses missions sont élargies et le Premier ministre de préciser que ce fonds va financer les établissements de formation professionnelle et aussi les demandeurs de formation individuel. Quant au troisième axe du projet, il met l’accent sur la gouvernance, la gestion et le suivi évaluation.
La directrice des opérations de la Banque mondiale résidente au Sénégal, Louise Cord appelle les acteurs à plus d’équité dans ce projet. «Il faut que les jeunes des villages, des centres urbains, les femmes participent et bénéficient des retombées de ce programme pour espérer voir sa réussite», recommande-t-elle.
Pour sa part, Mansour Cama représentant le secteur privé national, a salué les efforts du gouvernement pour la formation professionnelle. «L’Etat a porté le financement du fonds de financement de la formation professionnelle et technique à 25% cette année. Il promet de le ramener à 50% en 2017 et à 100% en 2018», se réjouit le président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes). Sans vouloir gâcher l’aspect festif de ce lancement, le patron de la Cnes a sollicité de la part du Premier ministre des «réglages» et des «arbitrages» en ce qui concerne le Pfec. «Pour un bon fonctionnement du Fpec, il faut des ajustements le plus rapidement possible. Nous le ferons dans le cadre d’un dialogue», promet M. Cama.
Ce projet d’un coût global de 37,5 milliards de francs Cfa est cofinancé par la Banque mondiale (18 milliards), l’Etat du Sénégal (11,5 milliards) et l’Agence française de développement (8 milliards de francs Cfa. Le Fpec s’appuie sur un partenariat public-privé sur trois secteurs porteurs de croissance forte. Il s’agit du tourisme, de l’aviculture et de l’horticulture.
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