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L’avis du Conseil constitutionnel sur le mandat présidentiel et d’autres sujets en exergue
Publié le lundi 15 fevrier 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise




Le dépôt de l’avis du Conseil constitutionnel sur la réduction du mandat présidentiel fait partie des sujets les plus en exergue dans la livraison de lundi de la presse quotidienne.

"Fin de suspense pour la question de la réduction du mandat présidentiel en cours", souligne le journal Le Quotidien, en annonçant que le Conseil constitutionnel dépose ce lundi son avis sur le sujet.

Les "cinq sages" avaient été saisis par le chef de l’Etat, Macky Sall, sur son intention de réduire de sept à cinq ans le mandat présidentiel, une mesure qu’il compte appliquer au sien, si elle est approuvée.

Selon Le Quotidien, le Conseil constitutionnel a donc "délibéré et dépose son avis sur la table du président de la République aujourd’hui (lundi). Mais point de détails sur ce qu’en pensent les cinq +sages+".

Le Conseil constitutionnel "avait un mois pour rendre un avis sur le projet de réforme constitutionnelle soumis à son attention par le chef de l’Etat, et c’est fait depuis samedi", note WalfQuotidien.

Cette réforme constitutionnelle annoncée par le président de la République, le 31 décembre 2015, inclut la question de la réduction du mandat présidentiel.

WalfQuotidien précise que cette juridiction a toutefois "refusé de rendre public son avis", en le déclarant confidentiel, "pour la première fois de son histoire".

Le journal signale que son président "s’est envolé pour la France, en compagnie du principal rédacteur de cet avis", 24 heures après la notification de l’avis juridique au chef de l’Etat.

Ce sujet politique est traité par les quotidiens en même temps que celui portant sur la double nationalité, qui nourrit le débat à partir du cas de l’ex-président de la République, Abdoulaye Wade.

Sur cette question, M. Wade "mouille Senghor, Diouf et Macky Sall", affiche Le Témoin Quotidien. Ce journal signale que la question de la double nationalité présumée des présidents sénégalais "pollue l’atmosphère politique de notre pays".

Cette polémique était partie de propos de Me Seydou Diagne, l’un des avocats de Karim Wade, selon lesquels son client condamné à six ans de prison pour enrichissement illicite est de nationalité française, tout comme son père qui "n’a cessé de l’être" après 12 ans à la présidence du Sénégal.

Partant de ces déclarations, les tenants actuels du pouvoir "proposent des sanctions exemplaires" contre l’ancien président, qui "aurait commis +un grave manquement à la morale républicaine+", rapporte Le Témoin Quotidien.

De Paris où il séjourne depuis plusieurs mois, l’ancien chef de l’Etat a fait parvenir un document portant "sur la nationalité de Senghor, Abdou, Diouf, Abdoulaye Wade et Macky Sall, de même que celle d’autres Sénégalais dont Amadou-Mahtar M’Bow et sa femme".

Un texte qui "mouille" les présidents sénégalais, selon le journal, du père de l’indépendance, Léopold Sédar Senghor, au locataire actuel du palais de la République, Macky Sall, en passant par Abdoul Diouf, le successeur immédiat de Senghor.

Un "labyrinthe", estime le journal Enquête. "Sous prétexte que la nationalité est une question sensible, certains veulent que le débat ne soit pas posé. Il faut dire que les enjeux et les intérêts en valent bien la peine", écrit-il.

"La loi est pourtant précise. Autant elle permet la bi-nationalité, autant elle interdit la double nationalité. Pourtant, des personnalités avec une double nationalité, pas Sénégalais selon la loi, continuent d’occuper des postes à responsabilités à des niveaux stratégiques", signale Enquête.

"Le moment est donc venu de se poser des questions d’opportunité et de droit. Et surtout de trouver une solution définitive", poursuit le même journal. Il annonce que des députés militent pour une commission d’enquête parlementaire sur la double nationalité de l’ancien président Abdoulaye Wade.

"À quatre reprises" Me Abdoulaye Wade "a attesté, sur l’honneur, être +exclusivement de nationalité sénégalaise+ pour se présenter à la présidentielle", indique Libération.

Ce quotidien affirme, en citant le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire, Abdoulaye Diouf Sarr, que l’Etat "n’exclut pas des poursuites judiciaires" contre l’ex-chef de l’Etat.

Sud Quotidien aborde un autre sujet politique, portant chronique d’une "implosion programmée" au Parti socialiste (PS), à l’épreuve de la présidentielle de 2017. "Jamais dans l’histoire politique du Sénégal, la formation de Léopold Sédar Senghor n’a été aussi indécise dans sa volonté de briguer les suffrages des Sénégalais", écrit ce journal.

"D’un côté, des partisans d’un candidat issu des rangs socialistes, et de l’autre, ceux d’un soutien à Macky Sall, occupent les médias et multiplient des déclarations contradictoires. Signe d’un malaise dont les germes d’une implosion ne devraient pas tarder", poursuit Sud Quotidien.

Le secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng, "travaille pour Macky Sall", l’actuel chef de l’Etat, alors que des observateurs prêtent au maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, un cadre du PS, la volonté de se présenter à la prochaine présidentielle. Des spéculations renforcées par des déclarations de certains partisans de l’édile de la capitale sénégalaise.
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