Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aDakar.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Sénégal : réclusion à perpétuité requise contre l’ancien président tchadien Hissène Habré
Publié le jeudi 11 fevrier 2016  |  Xinhua
Ouverture
© aDakar.com par DF
Ouverture du procès de Hissène Habré
Dakar, le 20 Juillet 2015 - Le procès de l`ancien président tchadien Hissène Habré s`est ouvert, ce matin, à Dakar. L`ancien chef d`État réfugié au Sénégal depuis 1990 est jugé pour "crimes contre l’humanité, crimes de guerre et crimes de torture".




Le parquet général des Chambres africaines extraordinaires (CAE) a requis, mercredi à Dakar, la réclusion criminelle à perpétuité à l'encontre de l'ancien président tchadien Hissène Habré.

Le procureur général des CAE, le Sénégalais Mbacké Fall, a également demandé la confiscation des biens de l'ex-président tchadien, poursuivi pour crimes contre l'humanité, crimes de guerre et actes de torture.

Selon le procureur, toutes les preuves sont réunies pour asseoir sa culpabilité et il ne doit pas bénéficier de circonstances atténuantes.

"Quelle que soit la peine, il aura meilleur fortune que ses victimes", a souligné le procureur général.

Les avocats de la défense, commis d'office suite au boycott des défenseurs de Hissène Habré, plaideront jeudi et vendredi. Le verdict est attendu pour la fin du mois de mai.

Démarré depuis le 20 juillet 2015 devant les Chambres africaines extraordinaires au sein des juridictions sénégalaises, le procès a été riche en incidents et rebondissements.

Jugé pour crimes contre l'humanité, torture et crimes de guerre, l'ancien président tchadien a dénoncé son procès comme une "parodie de justice", et a refusé de se présenter aux audiences, avant d'être contraint à comparaître de force par la cour.

Bien qu'étant présent au tribunal, l'ancien président tchadien a refusé de participer à son procès et de répondre aux questions posées par les juges.

De leur côté, ses défenseurs ont boycotté le procès et ont obligé la cour à nommer trois avocats commis d'office pour représenter ses intérêts.

Jeudi dernier, les avocats de Hissène Habré ont accusé les CAE d'avoir fait preuve de partialité depuis le début du procès.

Fin
Commentaires