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La partie sénégalais de la Grande muraille verte réalisée à 30% (directeur)
Publié le jeudi 11 fevrier 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
L`Agence
© aDakar.com par DR
L`Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte se réunit à Nouakchott
Nouakchott, le 27 Juillet 2015 - Les pays membres de l`Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte se sont retrouvé, lundi à Nouakchott. Plusieurs chefs d`État africains dont Macky Sall ont été du rendez-vous.




Environ 30% du segment national de la Grande muraille verte (GMV) ont été réalisés depuis 2008, selon le colonel Pape Wally Guèye, le directeur de l’Agence nationale de la GMV, un programme de régénération forestière qui traverse onze pays du Sahel dont le Sénégal.

"Depuis 2008, le Sénégal est à une réalisation qui peut être estimée à environ 150 km de long allant de Mbar Toubab à Louguéré Thioly. Le segment national s’étend sur 545 km, c’est vous dire que nous sommes à environ 30% de réalisation", a annoncé M. Guèye.

Il s’exprimait en marge d’un atelier de restitution de résultats de recherche sur la Grande muraille verte, une initiative lancée en 2007 par des chefs d’Etats africains pour lutter contre la dégradation des sols et de l’écosystème dans une zone allant du Sénégal à Djibouti.

La Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Nigeria, le Tchad, le Soudan, l’Ethiopie, l’Erythrée, Djibouti et le Sénégal sont les 11 pays concernés par ce programme.

Le segment national de la GMV va de Léona (Louga) à Bélé (Bakel).

"La première agence nationale de GMV a été créée au Sénégal en 2008", a rappelé le colonel Pape Wally Guèye soulignant qu’en "matière de réalisation le Sénégal est un laboratoire pour les autres pays (de la GMV) qui viennent s’inspirer de l’expérience sénégalaise".

Le directeur de l’Agence nationale de la GMV a fait valoir l’impact de ce programme au Sénégal, notamment dans les régions du pays traversées par cette "muraille".

"La bande de la GMV est accompagnée d’activités génératrices de revenus qui ont vraiment été une révolution dans ces zones, puisque les populations, en plus de leurs activités traditionnelles et culturelles d’élevage, font désormais du maraîchage quotidiennement dans les jardins mis en place par le biais du programme", a-t-il indiqué.


"C’est très important dans ces zones où récolter 50 mille frs CFA était vraiment difficile, avant l’arrivée de la GMV", a ajouté M. Guèye, estimant à "plus de 15 millions de recettes générées par les productions maraîchère, fruitière et agricole" dans ces zones.

Le directeur de l’Agence nationale de GMV a pointé du doigt quelques difficultés dans la réalisation du programme.

"La pose de clôture avant plantation (d’arbres) coûte très cher et, pour mobiliser cet argent, ça nous prend du temps. On est obligé de poser les clôtures après plantation, ce qui nous expose à des risques de piétinement de plans par les 15.000 têtes de bétails qui viennent s’abreuver dans cette zone pastorale tous les deux jours", a-t-il expliqué.

Aussi, ajoute M. Guèye, "les forages, qui ont d’abord pour vocation d’abreuver les bétails, sont vétustes et tombent très souvent en panne, du coup nos besoins en eau ne peuvent pas toujours être satisfaits par rapport à la disponibilité".
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