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Grève de 48 heures du Saes: Le mot d’ordre suivi largement à l’UADB ...
Publié le jeudi 11 fevrier 2016  |  Sud Quotidien




Les enseignants membres de la coordination du Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes) de l’université Alioune Diop de Bambey, ont largement observé le mot d’ordre de grève de 48 décrété par le directoire du bureau national du Saes. Ils exigent du gouvernement l’application du protocole d’accord signé en mars 2015.

Le mot d’ordre de grève de 48 heures décrété par le syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes) a été largement suivi par la section locale de l’Université Alioune Diop de Bambey. Sur 63 enseignants permanents, les 53 affiliés au du syndicat autonome des enseignants du supérieurs ont déserté les amphithéâtres et les salles de cours.

Pour Mouhamadou Ngom, secrétaire général de la section du SAES de l’UADB, « la grève est largement suivie au niveau de l’UADB. Cependant, il n’y a pas une paralysie totale de l’université ». Toutefois, certains étudiants rencontrés dans les couloirs déclarent que la grève n’a pas beaucoup perturbé les enseignements apprentissages.

Les cours se déroulent normalement, ont –ils martelé. Pour d’autres comme Amy Fall en licence soutiennent le contraire. « Les cours sont perturbés au niveau de notre UFR unité de formation et de recherche. Nous n’avons pas fait cours ce matin », a-t-elle ajouté. Pour rappel, les enseignants du Saes observent cette grève de 48 heures depuis hier, mardi pour exiger l’application du protocole d’accord signé en mars 2015. Il comprend, entre autres, 4 points saillants que sont la réforme des titres, l’accès au logement, la question liée à la retraite et la prise en charge médicale. Le Saes local donne rendez-vous à ses militants demain, jeudi 11 février, en assemblée d’université pour donner une suite à son mouvement.

…L’UGB SUIT LA CADENCE

Les enseignants de l’université Gaston Berger de Saint Louis (UGB) affiliés au Saes ont suivi la décision d’arrêt de cours prise par leur directoire national. La section du Saes de l’UGB a déploré le déficit budgétaire de l’université, malgré l’annonce de leur ministre de tutelle déclarant l’adoption du projet de loi de finance initiale 2016 où le département de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a bénéficié d'un arbitrage favorable. Toujours est-il que les universités publiques rencontrent d'énormes difficultés pour le paiement des salaires et la couverture des dépenses liées aux voyages d'études des enseignants. Le bureau national avait décidé de ne pas voter les budgets des universités publiques.

MANIFESTATION DES ETUDIANTS : 3 BLESSES ET UNE ARRESTATION

Pour exiger l’installation d’une centaine de modules du Fesman, la mise à disposition de 2 000 lits devant permettre de mettre fin au calvaire de nombreux étudiants, les étudiants de l’UGB ont battu le macadam en barrant la Route nationale n°2. Déterminés à ne plus dormir à la belle étoile ou de s’entasser dans les chambres, les étudiants ont affronté les éléments de la gendarmerie pendant plus d’une heure avant-hier lundi. Le bilan de la confrontation: 3 blessés du côté des étudiants et une arrestation.
Ils continuent de réclamer le respect des promesses faites par le gouvernement visant à améliorer leurs conditions sociales. Ils sont très remontés contre le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche qui veut leur faire croire au projet d’extension des lieux d’hébergement dans le campus, alors qu’il n’en n’était rien. Ainsi, ils donnent un ultimatum au gouvernement aujourd’hui mercredi.
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