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Samir Amin appelle les pays africains à s’engager sur des projets souverains
Publié le mardi 9 fevrier 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise




Les Etats Africains doivent mettre sur pied des projets d’industrialisation pour espérer un développement efficace et durable, a indiqué le professeur de Sciences économiques, Samir Amin.

Dans un entretien accordé au quotidien Le Témoin, l’économiste franco-égyptien,estime que les Etats africains doivent ‘’tout revoir’’ dans les programmes de politique de développement.

‘’Il faut s’engager dans ce que nous appelons des projets souverains, c’est-à-dire des projets pensés par nous-mêmes, pour nous-mêmes, indépendamment des tendances et des pressions du système capitaliste mondiale’’, a-t-il dit.

Ces projets souverains doivent être selon M. Amin, des projets d’industrialisation. ‘’Il n’y a pas de développement possible sans industrialisation’’, a-t-il ajouté.

‘’Il n’y a même pas de développement agricole, de sa modernisation efficace, sans industries pour la soutenir’’, a soutenu l’économiste invitant les pays africains à marcher sur ses deux jambes.

Samir Amin a également qualifié les aides au développement des agences de développement des pays impérialistes occidentaux ‘’ de soutien financier destiné à nous (africains) maintenir dans notre situation de pays subordonnés, dans le sous-développement.’’

A cet effet, a-t-il poursuivi, ’’les africains doivent dire au revoir à tout cela et penser différemment’’.

L’enseignant à l’Université de Poitiers ,Paris et Dakar,a cité la Chine qui pense et agit à ses termes et d’autres pays comme le Brésil ou l’Inde s’essaient autant qu’ils le peuvent.

‘’S’engager sur la voie d’un développement autonome, sur la base de projets souverains, n’est facile pour personne, même la Chine (…) Mais, il y a une marge, même si au départ cette marge est très limitée’’, a préconisé Samir Amin.

Il ajoute ‘’ la balle est dans notre camp. C’est à nous de la saisir et d’ouvrir des négociations. Mais, on ne peut ouvrir des négociations que si l’on sait ce que l’on veut.’’
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