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Une trentaine de jeunes formés en hôtellerie et restauration, à Tambacounda
Publié le lundi 8 fevrier 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise




Une trentaine de jeunes membres de l’Association des enfants jeunes travailleurs (AEJT), encadrés par l’ONG Enda Tiers-monde, ont entamé depuis trois semaines une formation accélérée en hôtellerie et restauration, dans le but de trouver des emplois dans les hôtels de la place ou de s’auto-employer, a appris l’APS, samedi.

"Le but de la formation est d’aider les jeunes, après la fin de la formation, à s’organiser en groupements d’intérêt économique (GIE) ou à embrasser une carrière en hôtellerie ou en restauration. Munis de leur attestation, ils pourront aller chercher du travail dans les hôtels ou ouvrir leur propre restaurant", a indiqué Mamadou Seck, le formateur.

Les bénéficiaires, des filles pour la plupart, seront formés en "cuisine, services et arts de la table, hygiène et sécurité alimentaire", selon M. Seck, qui est titulaire d’un BTS en hôtellerie et restauration de l’Université de Toulouse 3 (France).

Quatre monitrices de l’AEJT prennent part à la formation, afin d’en assurer le suivi.

"A l’issue de cette formation, a-t-il assuré, chacune des filles sera capable de dresser une table et de monter seule un buffet. Elles seront toutes capables de présenter un buffet, des entrées jusqu’au dessert. Elles seront capables d’une gestion saine d’un restaurant."

Selon M. Seck, il s’agit d’une formation accélérée de trois mois, pour un programme qui devait être dispensé en un an. "A coup sûr, elles ne sortiront pas de cette formation les mains vides."

Les bénéficiaires doivent, à la fin du mois, verser moins de la moitié du tarif normal appliqué à ce type de formation, selon le formateur.

Les droits d’inscription s’élèvent à vingt mille francs CFA, et la mensualité à quinze mille, voire vingt-cinq mille francs, a-t-il indiqué, déplorant l’insuffisance du matériel utilisé pour dispenser la formation. "Nous sommes en train de faire une crêpe avec une seule poêle", a déploré Mamadou Seck.

Depuis le début de la formation, presque la moitié des participants a été "cooptée" par des hôtels de la place, selon Adiaratou Bâ Diallo, une responsable locale d’Enda Tiers-monde.

L’AEJT regroupe des jeunes qui n’ont pas été à l’école où qui ont abandonné l’école. Elle compte aussi des élèves parmi ses membres.
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