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Procès en appel de l’affaire des produits phytosanitaires : Aïda Ndiongue maintient ses dénégations
Publié le samedi 6 fevrier 2016  |  Le Quotidien
Aïda
© Autre presse par DR
Aïda Ndiongue, ex-sénatrice




Aïda Ndiongue s’inscrit encore en faux contre les accusations portées à son encontre. Attraite hier à la barre de la Cour d’appel de Dakar avec ses co-prévenus pour détournement de deniers publics et escroquerie au jugement dans le dossier des produits phytosanitaires, la responsable du Pds a nié les faits. «Je ne reconnais pas le détournement. Tout ce qui m’a été reproché est archi faux», a-t-elle répondu au juge.

Elle dit avoir créé des entreprises avec les membres de sa famille dont elle est la personne morale. «Je suis liée juridiquement à ces sociétés par une caution morale et financière», admet-elle, précisant que toutes les entreprises ne portent pas son nom. Mme Ndiongue d’ajouter qu’«elle soumissionne à chaque fois qu’il y a appel d’offres» et ajoute à l’intention du juge : «Au niveau du ministère, je ne suis jamais intervenue sur les marchés.» L’ancienne sénatrice libérale se veut formelle : «Tous les marchés ont été exécutés et devant tous les ministères. Je n’ai commis aucune faute. C’est Amadou Ndiaye qui a réceptionné tout le matériel et aucun n’a manqué.» Elle en veut pour preuve la Crei qui a envoyé la Dic pour procéder au contrôle. Parmi les 500 motos-pompes, informe-t-elle, 350 ont été livrées et il ne restait que 150 dans l’entrepôt qu’elle avait mis à la disposition de l’Etat.
Le Parquet général, quant à lui, a rappelé à Mme Ndiongue que l’entreprise de fournitures générales et d’entretien qui «n’a pas été trouvée à l’adresse indiquée» a gagné un marché de maisons en tuile pour un montant de 3 milliards de francs. Encore que, souligne l’avocat général, «le nom de la personne qui porte cette entreprise est Bakhaw Ndion­gue». Cette dernière qui est la sœur de la prévenue avait indiqué à l’inspecteur des impôts chargé de faire le redressement fiscal qu’il fallait s’adresser à Aïda Ndiongue. Ladite entreprise de­vait 7 milliards de redressement fiscal. «Comment se fait-il alors qu’elle puisse gagner le marché alors que pour soumissionner, la loi voudrait qu’elle soit quitte avec le fisc ?», s’interroge le Parquet général. En réponse, madame Ndiongue dit ne pas être la seule dans cette situation et refuse d’entrer dans les détails. Ses co-prévenus n’ont pas non plus reconnu les faits qui leur sont reprochés.
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