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Décision du groupe de travail de l’Onu: Les avocats de Karim Wade saisissent Paris
Publié le jeudi 4 fevrier 2016  |  Sud Quotidien
CREI
© aDakar.com par DF
CREI - Les Avocats de Karim Wade vont saisir la Cour Suprême
Dakar, le 23 mars 2015 - La Cour de répression de l`enrichissement illicite a condamné Karim Wade à 6 ans de prison ferme et à une amende de 138 milliards de francs Cfa. Ses avocats ont déclaré à l`occasion d`une conférence de presse, qu`ils vont saisir la Cour Suprême




Le Collectif des avocats de Karim Wade a déposé une plainte pour détention arbitraire auprès du tribunal de grande instance de Paris.

Dans un communiqué rendu public hier, mardi 2 février, les avocats de l’ex-ministre d’Etat réclament que justice lui soit rendue et que son procès soit déclaré nul pour violation des principes du droit pénal proclamés par la Constitution comme par les engagements internationaux qui s’imposent au Sénégal.

Tout en exprimant ainsi sa «grande satisfaction» sur la décision du Groupe de travail des Nations-Unies sur la détention arbitraire de l’ancien ministre libéral, le collectif a renouvelé son « exigence d’une libération immédiate, sans condition et sans artifice de Karim Wade, ainsi que celle de tous les détenus politiques et d’opinion ».

Dans le même registre, la défense a noté dans son texte que «La situation scandaleuse d’aujourd’hui abîme gravement l’image du Sénégal, qui avait toujours été considéré auparavant comme un modèle en Afrique pour le respect de l’Etat de droit et des libertés fondamentales ».

Non sans rappeler que « Karim Wade a été victime d’une machination et condamné en violation de ses droits fondamentaux, notamment son droit à la liberté et son droit de faire appel de sa condamnation injustifiée par une juridiction d’exception spécialement exhumée à cette fin : la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) ».

A cela s’ajoute le refus, affirment les avocats de la défense, «des autorités sénégalaises d’exécuter les décisions de justice internationale, notamment l’avis du Groupe de travail de l’ONU, l’arrêt de Cour de Justice de la Cedeao». Par conséquent, ont-ils relevé, « il (le Collectif-ndlr) est aujourd’hui contraint, sans autre choix, de saisir la justice internationale pour poursuivre les personnes responsables de sa détention arbitraire».
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