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© Autre presse par DR
L’ancien président du Groupe parlementaire libéral, Doudou Wade |
Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 31 janvier, Doudou Wade, membre du comité directeur du Pds est revenu sur les conditions de libération en série des responsables libéraux, la semaine dernière. Et, c’est pour révéler que la libération d’Oumar Sarr est le fruit du travail mené sur le terrain par le front de l’opposition créé autour du Pds et composé par Rewmi, l’Ucs, Bokk Gis Gis, Fsd/Bj, And Jef/Pads… Sous ce rapport, il précisera que la bataille de ce front se poursuivra jusqu’au respect des avis du Groupe de travail des Nations unies contre les détentions arbitraires concernant l’affaire Karim Wade.
Doudou Wade, l’ancien président du groupe parlementaire du Pds est formel. La libération d’Oumar Sarr est le fruit du travail effectué sur le terrain par le front de l’opposition. «Le travail qui a été fait par l’opposition sénégalaise avec le Pds, dans le cadre des deux structures que nous avons créées, a eu à servir favorablement à la situation de la mise en liberté provisoire d’Oumar Sarr». Continuant son propos, il a annoncé la poursuite de la mobilisation, à l’extérieur, au niveau de toutes les instances internationales dont le Sénégal est membre «jusqu’au respect des avis du Groupe de travail des Nations unies contre les détentions arbitraires concernant l’affaire Karim Wade ».
Abordant ensuite la question relative au départ annoncé du Pds de l’actuel président du groupe parlementaire des Libéraux et démocrates, Modou Diagne Fada, pour créer son propre parti politique, Doudou Wade a précisé que celui-ci ne va pas quitter le Pds puisqu’il a été déjà exclu de ce parti. En oute, il a affirmé que cette sortie de Fada est un aveu d’échec pour lui et le régime en place. «Fada va créer son propre parti pour ses ambitions personnelles. Cette décision confirme son échec mais aussi confirme ce que nous disions sur les motivations de son combat qui n’était pas une bataille de fond mais de positionnement », renseigne Doudou Wade. Et de préciser : «Sa tentative de déstabiliser le parti à partir de l’intérieur au profit du régime en place qui a participer à cette mission a échoué».
Par ailleurs, l’ex-parlementaire qui a déploré la mise à l’écart des libéraux dans le cadre des consultations de la Commission de réforme des institutions et celles sur le Plan Sénégal émergent et l’Acte III de la décentralisation a assuré que le Pds n’a jamais refusé de dialoguer avec le pouvoir. Mieux, il a estimé que le Pds est dans les dispositions de dialogue avec le pouvoir en place si ce dernier le saisit officiellement. «Nous, au Pds, nous attendons d’être saisis officiellement pour en discuter. J’ai fait simplement une sortie pour remettre un peu les choses à l’ordre parce qu’on était en train de supprimer des choses, des dispositions qui ont été supprimées depuis novembre 2014 (ndlr-suppression dans le projet de révision de Macky du poste de vice-président déjà supprimé depuis…2011)».
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