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Absence de dialogue au plan politique et social: La Raddho se propose d’organiser un débat national
Publié le lundi 1 fevrier 2016  |  Sud Quotidien
Ouverture
© aDakar.com par DF
Ouverture du procès de Hissène Habré
Dakar, le 20 Juillet 2015 - Le procès de l`ancien président tchadien Hissène Habré s`est ouvert, ce matin, à Dakar. L`ancien chef d`État réfugié au Sénégal depuis 1990 est jugé pour "crimes contre l’humanité, crimes de guerre et crimes de torture". Photo: Aboubacry Mbodj, secrétaire général de la Raddho




La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) peint un tableau sombre du climat politique et social au Sénégal. Dans un communiqué parvenu à Sud Quotidien hier, vendredi 29 janvier, Aboubacry Mbodj, coordonnateur de la Raddho et compagnie attribuent la détérioration du climat à l’absence de dialogue. Par conséquent, les droits de l’hommistes se proposent d’organiser «un débat national pour la promotion d’un dialogue politique et social à la fois fécond et sincère». Qui plus est, les «droits de l’hommistes» pensent créer ainsi «les conditions d’une large concertation», qui regroupera, selon eux, toutes les franges de la société. Le but est, selon les initiateurs de la rencontre, «de contribuer au renforcement des acquis de la démocratie par la création de mécanismes de dialogue permanent et conjoncturel de tous les acteurs».

Revenant par ailleurs sur les raisons d’une telle démarche, M. Mbodj et cie dressent un bilan très sombre du climat politique et social au Sénégal. Dans la note, les «droits de l’hommistes» disent avoir constaté «un certain nombre de dérives qui ont fini par empoisonner le climat politique et social au Sénégal», depuis l’alternance de 2012. Sur le plan politique, Aboubacry Mbodji et cie pensent que «l’absence de dialogue entre le pouvoir et l’opposition la plus significative constitue un de ces défis majeurs qui affecte la situation actuelle du pays».

La Raddho a en outre fait cas, sur le plan social, «d’importants remous dans les secteurs de l’éducation, qui menacent surtout le bon déroulement de l’année scolaire et universitaire». Pis, ajoutent-ils, «comme la santé, des grèves perlées paralysent la bonne marche des services de santé». Autant de dysfonctionnements qu’Aboubacry Mbodj et cie mettent sur le compte d’un «dialogue politique en panne depuis plus de quatre ans».

Par conséquent, estimant que dans toute démocratie, le dialogue est une nécessité permanente se tous les instants, la Raddho appelle les acteurs politiques au dialogue. Cela, «pour s’entendre sur des règles acceptées de tous, sinon de la grande majorité». Toutefois, «ce dialogue doit même s’aménager un cadre (Pacte républicain) et des espaces qui, en appui au fonctionnement démocratique des Institutions de la République, permettent son déroulement dans de bonnes conditions», a estimé la Raddho.
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