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Impact - Production de riz au Sénégal : 62 milliards d’économie sur la facture des importations
Publié le jeudi 28 janvier 2016  |  Le Quotidien
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© aDakar.com par DF
Le gouvernement salue l`implication du khalife de Médina Baye dans le secteur agricole
Médina Baye, le 02 Décembre 2014 - Médina Baye, lé 02 Décembre 2014 - Le khalife de Médina Baye (commune de Kaolack), Cheikh Ahmad Tidiane Ibrahima Niasse, est l`un des plus grands producteurs agricoles du Bassin arachidier (régions du centre), où sa "forte implication" dans l`agriculture est connue de tous, a estimé le ministre de l`Agriculture et de l’Equipement rural. Photo: Dr Pape Abdoulaye Seck




Avec une production de 550 mille tonnes en 2014, le Programme national d’autosuffisance en riz (Pnar) a permis à l’Etat du Sénégal de baisser de 300 mille tonnes le volume des importations de riz pour l’année 2015. Soit une valeur de 62 milliards de francs Cfa.

Avec une production de près de 550 mille tonnes en 2014, le Programme national d’autosuffisance en riz (Pnar) a permis à l’Etat du Sénégal de baisser de 300 mille tonnes le volume des importations de riz pour l’année 2015, soit une valeur de 62 milliards de francs Cfa. Selon le coordonnateur du Programme national d’autosuffisance en riz, Waly Diouf, qui a fait cette annonce en marge de la cérémonie de lancement du Projet d’appui à la riziculture pluviale, ces résultats ont été enregistrés malgré le désastreux hivernage de 2014 qui a tout de même vu la production de riz enregistrer une hausse de 28%. M. Diouf explique qu’en mettant à la disposition des producteurs entre 5 et 6 mille tonnes de se­mences certifiées, les autorités ont pu élever de façon considérable la productivité du riz pluvial qui a fourni 50% du paddy récolté la dernière saison.
Selon le ministre de l’Agri­culture et de l’équipement rural, Pape Abdoulaye Seck, le Sénégal dispose de fortes potentialités en matière de riz pluvial qui sont encore inexploitées. D’où la nécessité d’opérer des ruptures fondamentales. C’est l’opportunité offerte par le projet d’appui à la riziculture pluviale, un projet financé par le Japon à hauteur d’1 milliard 54 millions de francs Cfa. «L’objectif de ce projet est de mettre à la disposition des petits producteurs sénégalais 300 semoirs, 100 décortiqueuses, 30 batteuses et 25 motoculteurs», indique l’ambassadeur du Japon au Sénégal son Excellence Takashi Kitahara. En plus de cet appui matériel, le projet va également permettre d’effectuer une étude sur le niveau d’équipement des agriculteurs en plus d’alléger les travaux des femmes, d’économiser jusqu’à 2/3 de semences tout en renforçant les capacités des bénéficiaires, indique Waly Diouf.L’agriculture pluviale qui est élevée au rang de tradition ancestrale dans la région sud est essentiellement pratiquée par les femmes. Mais avec l’avancée de la langue salée, les bas-fonds sont devenus impraticables, poussant les femmes à migrer vers les plateaux, témoigne le député Khady Mané. Pour l’ambassadeur Kita­hara, le Sénégal doit, à l’image du Japon dont le territoire est montagneux à 70%, surmonter ces contraintes. Cela passe, selon le ministre de l’Agriculture, par une accélération de la cadence en élevant notamment le niveau de mécanisation pour augmenter les superficies et la production et réduire la pénibilité du travail. «Il faut incorporer des innovations technologiques majeures pour augmenter la production», estime Dr Seck qui se réjouit du soutien du Japon qui du reste est à la base, aux côtés d’Africa Rice, de la découverte des variétés les plus performantes comme le Nerica ou l’Arica.
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