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Le partenariat de Ouagadougou dans une dynamique d’accélération de ses actions
Publié le mercredi 27 janvier 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise




Le Partenariat de Ouagadougou (PO), un programme de planification familiale lancé par 9 pays francophones d’Afrique de l’Ouest, avec l’appui de bailleurs, compte toucher 2,2 millions de nouvelles utilisatrices de méthodes de contraception modernes dans sa seconde phase d’action (2016-2020), a-t-on appris de la directrice de son unité de coordination, Fatimata Sy.

Dans un entretien avec des journalistes francophones présents à la 4e Conférence internationale sur la planification familiale, qui se tient à Bali (Indonésie), Mme Sy s’est félicité des "succès obtenus" par la première phase du Partenariat de Ouagadougou.

Un cabinet d’experts en suivi évaluation a tablé sur le nouvel objectif, en partant de ce que le Partenariat de Ouagadougou avait atteint 1,184 millions de nouvelles utilisatrices de méthodes modernes de contraception de manière volontaire entre 2011 et 2015.

"C’est une phase d’accélération qui requiert davantage de travail pour enclencher un changement avec des ressources financières et techniques beaucoup plus importantes", a expliqué la directrice de l’unité de coordination du Partenariat de Ouagadougou.

Le Partenariat "a largement dépassé les projections" initialement retenues, qui étaient de toucher un million de femmes, un objectif jugé ambitieux lors de son lancement en 2011, a indiqué Mme Sy, se réjouissant de ces résultats.

"Chacun des 9 pays du partenariat de Ouagadougou a eu à enregistrer de manière continu en 4 ans des résultats supérieurs à ce qui a été fait cumulativement pendant les dix dernières années", a-t-elle soutenu.

Le Partenariat est également parvenu à un engagement politique "de plus en plus fort, puisque l’objectif était de repositionner la planification dans l’environnement socio-économique des 9 pays membres", a souligné Faatimata Sy.

Les différents pays concernés par ce Partenariat se sont tous dotés d’unités ou de divisions fonctionnelles, en remplacement des points focaux logés au début dans les ministères, a-t-elle fait savoir.

Ce nouvel mécanisme a induit une plus grande mobilisation de financements tant au niveau des gouvernements qu’au niveau des bailleurs fonds, fait-on valoir.

Des analyses faites auprès des bailleurs de fonds par le Partenariat font état d’une augmentation de 30% des investissements sur la planification familiale.

Ces ’’succès’’ ont été célébrés à Cotonou (Bénin), en décembre dernier, au cours d’une réunion qui a permis au Partenariat de Ouagadougou de revisiter les défis que cette initiative est appelée à relever.

Des défis relatifs à "la stimulation" de la demande en planification familiale, pour régler les besoins non satisfaits et atteindre le nouvel objectif de 2,2 millions de nouvelles utilisatrices d’ici 2020, sans compter la nécessité d’un engagement "plus accru" des jeunes dans la promotion de la santé sexuelle et reproductive des jeunes.

Pour Sesi Aliu, expert du programme "Planification familiale 2020" (FP2020), un mécanisme international qui concerne 69 pays, le Partenariat de Ouagadougou constitue "un mouvement, une véritable plateforme régionale qui permet un échange d’expériences, d’innovations".

"Cette dynamique de mouvement rend encore les progrès plus impressionnants", a assuré M. Aliu.

Depuis 2011, les 9 pays membres du Partenariat de Ouagadougou, de concert avec les partenaires techniques et financières, travaillent à alimenter "cette dynamique à travers les plans d’actions nationaux avec des stratégies bien détaillées pour atteindre les objectifs nationaux, selon Sesi Aliu.

Le Partenariat de Ouagadougou a été scellé en février 2011 lors de la Conférence régionale sur la population, le développement et la planification par 9 gouvernements des pays francophones d’Afrique de l’Ouest, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Togo.

Il vise à accélérer les progrès dans l’utilisation des services de planification dans les pays concernés.
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