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Sénégal: Certaines organisations de la société civile "dénoncent" la pratique de l’homosexualité (PAPIER D’ANGLE)
Publié le mardi 26 janvier 2016  |  Alerte Info




La pratique de l'homme de l'homosexualité est devenue un sujet d'actualité au Sénégal, dénoncé par certaines organisations de la société civile à la suite d'une interpellation de 11 présumés homosexuels arrêtés à Kaolack (192 km, Est de Dakar) le 24 décembre et libérés une semaine plus tard.
place du souvenir Africain , photo d'illustration


Le préfet de Kaolack, Sérigne Ababacar Kane avait interdit le 4 janvier une rencontre du rassemblement islamique du Sénégal(RIS) qui avait organisé cette manifestation pour protester contre la libération des onze présumés homosexuels interpellés dans une école "entrain de célébrer leur mariage".



Mamadou, marié à deux femmes et père d'une dizaine d'enfants dit ne pas comprendre le "buzz" crée par le phénomène de l'homosexualité qui est "en train de s'installer petit à petit dans le pays".



Pour lui, l'Etat veut "banaliser" la pratique de l'Homosexualité. Une idée que partage un guide religieux qui a voulu gardé l’anonymat.


Selon lui, "le gouvernement devrait punir toute personne qui tenterait de faire comme les homosexuels et de les décourager car la tradition sénégalaise bannit cette pratique d’une autre époque".


"Aux yeux de la loi sénégalaise, il n'y a pas d'homosexuels". Ces propos attribués au ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Me Sidiki Kaba avait suscité la colère de l'Ong Jamra (une organisation qui lutte contre la dépravation des mœurs au Sénégal) ainsi que l'Observatoire de veille et de défense des valeurs culturelles et religieuses.


L'homosexualité est pénalement réprimée au Sénégal en tant qu'attentat aux mœurs. Une personne reconnue coupable d'acte d'homosexualité est punie au Sénégal d'un emprisonnement d'un à cinq ans.


Vendredi le préfet de Dakar avait interdit un rassemblement du collectif contre l’homosexualité et 11 membres de ce mouvement avaient été interpellés avant d’être libérés quelques heures plus tard.



Les défenseurs des valeurs culturelles et religieuses ont assimilé cette déclaration à un "juridisme de mauvais aloi et dangereux aventureux".



Selon l'Ong Jamra, "dans un Etat de droit où des justiciables en porte-à-faux avec la loi, pourraient être tentés de s'engouffrer dans cette brèche et rétorquer à qui veut l'entendre que le lesbianisme n'est pas interdit pour n'avoir pas été spécifiquement cité dans la loi ou que la nécrophilie et la zoophilie ne sont pas réprimés par la loi. Car, n'ayant pas été nommément consignées dans le Code pénal".




Mardi, le député non inscrit à l'Assemblée nationale Me El hadji Diouf avait soutenu lors d'une conférence de presse que l'homosexualité est "un acte contre nature qui est sanctionné par la loi et que toutes les religions condamnent".



"Nous appelons à la vigilance de tous les Sénégalais, face aux manœuvres de lobbies déterminés à imposer au Sénégal ''l'universalité' d'une telle pratique, en déphasage avec la culture au péril de la stabilité de la société sénégalaise qui n'a jamais affirmé aussi fortement qu'elle n'en voulait pas", a conclu le collectif de lutte l'homosexualité.



HAB
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