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Avis du Conseil constitutionnel sur la réduction du mandat présidentiel: Tanor "lie" Macky
Publié le mardi 26 janvier 2016  |  Sud Quotidien
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© Autre presse
Le Parti Socialiste se cherche un secrétaire général national
Le Congrès du (6 et 7 Juin) doit permettre au Ps de choisir entre Ousmane Tanor Dieng et Aissata Tall Sall Photo: Ousmane Tanor Dieng, secrétaire général national du Parti Socialiste




Le secrétaire général du Ps, Ousmane Tanor Dieng, est formel. Le Président Macky Sall « ne peut pas ne pas tenir compte de l’avis du Conseil Constitutionnel », relativement à la saisine de celle-ci sur la réduction du mandat présidentiel. Qui plus est, a-t-il dit au micro de nos confrères de la Rfm, « Au Parti socialiste, on respectera la décision du Conseil constitutionnel quelle qu’elle soit». Le patron du Ps et maire de Nguéniène s’est par ailleurs prononcé sur les réformes constitutionnelles, la question Khalifa Sall, l’affaire Lamine Diack, voire le cas Oumar Sarr.

La sortie d’hier, dimanche, du secrétaire général du Ps, Ousmane Tanor Dieng, va certainement donner encore du grain à moudre dans la polémique liée à l’avis consultatif ou contraignant du Conseil constitutionnel. Invité de l’émission Grand Jury d’hier, dimanche 24 janvier, le patron des Verts de Colobane s’est prononcé sans ambages sur la future « décision » des 5 Sages. Tout en disant ne pas être dans le secret des dieux, Ousmane Tanor Dieng a affirmé qu’il « faut reconnaître au président de la République la liberté et le droit en conscience de gérer la décision qui lui est donnée. Si vous voulez mon avis, il ne peut pas ne pas tenir compte de l’avis du Conseil Constitutionnel ». Allant plus loin, le patron du Parti socialiste a fait savoir que dans son parti, « on respectera la décision du Conseil constitutionnel quelle qu’elle soit. C’est une position traditionnelle du Ps». Qui plus est, arguera-t-il, « Le Conseil Constitutionnel, il faut le renforcer et non le décrédibiliser en ne tenant pas compte de l’avis qu’on lui a demandé et qu’il a demandé».

Se prononçant par ailleurs sur les réformes constitutionnelles envisagées par le Président Macky Sall, Ousmane Tanor Dieng a trouvé qu’elles sont en phase avec la plateforme envisagée par les Assises Nationales. Estimant en effet qu’au niveau de Benno Siggil Senegaal, il y avait déjà un projet de Constitution qui ressemble à l’avant projet actuel, Ousmane Tanor Dieng dit reconnaitre le droit à son allié de programmer « des réformes consolidantes». D’autant que le Sénégal n’avait pas de problème de Constitution, comme avait tenu à le rappeler le Président Sall lorsque les conclusions de l’avant projet de Constitution lui ont été présentées par Amadou Mokhtar Mbow.

Dans ce face-à-face avec la Rfm, Ousmane Tanor Dieng s’est prononcé également sur moult sujets d’actualité dont l’affaire Oumar Sarr où il a tenu à faire savoir que « La liberté d’expression n’est pas la liberté d’insulter, de dire n’importe quoi… Je suis pour sa libération, mais il doit savoir qu’il a tort. Un responsable de ce niveau ne se comporte de la sorte! »

Quid de l’affaire Lamine Diack et de l’argent sale injecté dans la campagne de 2012 au profit de l’opposition ? Là, Ousmane Tanor Dieng a été ferme : « Non. Ni moi ni le parti n’y avons touché. C’est clair et c’est net ». Dans la foulée, le patron du Ps a qualifié les acclamations pour Khalifa Sall, lors de la dernière réunion du Ps, de « sabotage» avant d’évacuer la question de la candidature à la présidentielle. Pour Ousmane Tanor Dieng, tant que l’on ne saura pas la date exacte de l’élection, le parti et lui ne parleront pas de candidature. Le cas échéant, dit-il, « on fait chaque chose en son temps. Personne ne peut te dire que l’élection aura lieu en 2017 ou en 2019. Et quand on saura, on lancera l’appel à candidatures. On met en œuvre la procédure habituelle. Nous sommes avec des alliés. On discutera avec eux. Le moment venu, on verra pour la situation présente quelle sera la meilleure formule».
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