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Ziarra Thierno Seudou Nourou Tall et Thierno Mountaga Tall: Les fidèles envahissent la Zawiya
Publié le lundi 25 janvier 2016  |  Sud Quotidien
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© aDakar.com par DF
La prière de la Korité effectuée à la mosquée omarienne
Dakar, le 17 juillet 2015 - La fête de la Korité marquant la fin du mois de jeûne musulman a été célébrée aujourd`hui par une partie de la communauté musulmane. À la mosquée de la famille omarienne, la prière de l`Aïd el Fitr a été célébrée avec la présence de plusieurs centaines de fidèles.




La 36ème édition de la ziarra de Thierno Seydou Nourou Tall et de Thierno Mountagha Tall, édition 2016 a débuté avant-hier, jeudi 21 janvier à la Zawiya Seydou Nourou Tall, sis à l’avenue Malick Sy X Corniche. Cette année, elle a pour thème : «l’importance du pouvoir dans l’Islam, illustration dans le développement durable et la justice économique-finance islamique et partage des richesses» et pour parrain Alpha Hassimiyou Tall (1865-1930), un érudit de l’Islam. A cet effet, les pèlerins sont venus des quatre coins du Sénégal et de la diaspora, répondre massivement à l’appel de la famille omarienne pour recueillir des prières. L’effervescence était à son comble hier, vendredi 22 janvier. Visites dans les mausolées, prières, chants religieux étaient au rendez-vous.

L’œuvre d’El Hadji Omar Foutiyou Tall dépasse les frontières sénégalaises. C’est même une lapalissade de le dire, tellement le fils de Thierno Saïdou Tall et d’Adama Aïssé Thiam a marqué d’une empreinte indélébile son époque. Pour l’éternité. Et avant sa disparition dans les grottes de Bandiagara, il a indiqué la voix à suivre à plusieurs autres grands érudits sénégalais et d’Afrique.

Sa descendance a également maintenu le flambeau aussi bien au Mali, au Nigeria mais surtout au Sénégal. Notamment Thierno Seydou Nourou Tall et Thierno Mountaga Tall qui ont été célébrés hier, par des fidèles venus des quatre coins du monde.

De la rue 6 de la Médina vers la mosquée omarienne, c’est un cortège interminable de voitures qui marque l’attention des passants. En ces circonstances, il faut s’armer de patience pour se frayer un chemin dans une forêt de fidèles.

Aux abords de la route, les vendeurs étalent leurs marchandises et les clients qui sortent de la mosquée en profitent. Dès la porte de la mosquée, les chants religieux nous plongent dans une ambiance religieuse.

En ce deuxième jour de l’évènement qui bat son plein, l’affluence est au rendez-vous. Hommes, femmes et jeunes, sont tous venus de différents coins du pays, et même de l’étranger, pour répondre à l’appel de la famille omarienne. Assis sur une chaise, chapelet à la main, Thierno Abou Tall est de ceux-là. Lui, qui a quitté Boodé Lao, dans le département de Matam, pour effectuer la ziarra. «Comme chaque année, je suis venu encore à la ziarra pour effectuer des prières auprès des grands hommes qui reposent ici » a-t-il laissé entendre.

Quelques minutes après notre arrivée, le muezzin appelle à la prière de Takussan. Certains fidèles cherchent à faire leurs ablutions, même si ce n’est pas toujours très facile à cause de l’affluence.

D’autres sont en train de prendre tardivement le déjeuner. Plusieurs personnes entrent dans le mausolée de Thierno Seydou Nourou Tall pour s’y recueillir, alors qu’un autre rang mène vers celui de Thierno Mountagha Tall.
Trouvée à côté du mausolée, Aissatou Rougui d’Aéré Lao déclare : «Je rends grâce à Dieu d’être là, et depuis lors je ne ressens que du bien dans la ziarra. J’avais quelques maux de ventre mais ça va maintenant, on m’a soigné».

Sous les tentes, les pèlerins font leur «wird» pour certains, et pour d’autres les discussions sont au rendez-vous, parce c’est aussi une occasion de voir des parents ou amis que l’on n’avait pas vus depuis longtemps. Et pour une ziarra réussie, la Société nationale des Eaux (Sde), la police, les services d’hygiène sont tous en activité.

Les ambulants se frottent les mains

La ziarra ne se limite pas seulement au côté religieux, les vendeurs aussi y trouvent leurs comptes. A l’image de Cheikh Sadibou Cissé qui a quitté Rosso Sénégal pour vendre ses chapelets, d’autres vendent des photos de marabouts, des exemplaires du Coran, des dattes, des voiles etc. Pour plusieurs d’entre eux, la vente marche assez bien.

Selon le vice-président du mouvement omarien pour l’humanisme et par ailleurs membre de l’organisation de la ziarra de Thierno Seydou Nourou Tall et de Thierno Mountagha Tall, Amadou Diop, la ziarra, qui a débuté depuis avant hier, jeudi 21 janvier, par une conférence, a été suivie de la Hadra Diouma d’hier soir, vendredi 22 janvier. Et au menu de ce samedi, une conférence sur le parrain, en plus de la cérémonie officielle du dimanche.
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