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Pour pousser l’État à respecter les accords avec les enseignants: Le SUDES propose la constitution d’un front unitaire
Publié le lundi 25 janvier 2016  |  Sud Quotidien
Accord
© aDakar.com par A. SECK
Accord avec le Grand cadre pour une suspension de la grève
Dakar, le 30 Avril 2015 - Le gouvernement s`est accordé jeudi avec le Grand cadre des syndicats d`enseignants pour une suspension du mot de grève qui paralyse depuis février dernier le fonctionnement de l`école sénégalaise.




Le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (Sudes) exige du gouvernement de tout mettre en œuvre pour trouver solution à la question des accords non respectés qui prend en otage l’Ecole publique. Face à la presse hier, vendredi 22 janvier, Amadou Diaoune et Cie ont déploré le mouvement national 2015, avec un redéploiement des enseignants violant les règles de gestion démocratique. Non sans relever la nécessité d’une refonte du système de rémunération des agents de la Fonction publique.

Le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (Sudes) n’envisage pas de déposer un préavis de grève comme l’ont fait les autres organisations syndicales pour exiger du gouvernement la mise en œuvre des accords de février 2014. Amadou Diaoune, Secrétaire général de la structure et Cie n’entendent pas en effet suivre leurs camarades dans cette dynamique pour le moment. En attendant de tenir une réunion nationale pour analyser la situation, ils préfèrent constater pour le déplorer un maigre bilan de la mise en œuvre des décisions présidentielles du 10 octobre 2015 qui est loin des attentes légitimes des enseignants.

Relevant que les autorités n’offrent hélas aucune autre alternative que la confrontation, le Sudes invite les « syndicats d’enseignants à la constitution d’un vaste front unitaire à travers une coalition des cadres intersyndicaux existants et la mise en œuvre de stratégies de lutte appropriées ».

Concernant la méthode utilisée pour le mouvement national 2015, Amadou Diaouné l’a décrit en relevant que c’est parfois une gestion népotiste et clientéliste du personnel, en violation du principe et des règles de la gestion démocratique du personnel. Avant de poursuivre que les redéploiements ont été faits sans concertation avec les syndicats d’enseignants ». Pis, des classes sont fermées, faute d’enseignants.

Un déficit d’enseignants est constaté en effet un peu partout pendant que des écoles enregistrent un surplus. « Il faut agir dans la concertation », a proposé le Secrétaire général du Sudes.

Revenant sur l’Enseignement supérieur public, Amadou Diaouné s’est préoccupé du retard considérable noté dans le démarrage de la nouvelle année académique 2015-2016. Il a déploré ainsi que les évaluations au titre de l’année précédente soient encore en cours dans la plupart des facultés et UFR des universités ». Il s’y ajoute, a-t-il fait remarquer, le problème d’orientation d’un reliquat de 9 000 bacheliers de 2015 qu’il faut résoudre.
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