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Après 12 ans de prison : Alpha Dia prend 20 ans pour une autre affaire
Publié le mercredi 20 janvier 2016  |  Le Quotidien
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Hier, pour la première journée de la 1ère session de la Chambre criminelle d’appel, Alpha Dia dit Gallo condamné à la 3ème session de la Cour d’assises de Kaolack, en 2010, à 12 ans d’emprisonnement ferme, a fait face à nouveau au juge. Son appel n’a rien donné. La Chambre criminelle d’appel de Dakar a confirmé l’arrêt de sa condamnation à Kaolack. Le condanné a écopé d’une peine de 20 ans de travaux forcés pour une autre affaire.

Arrêté en compagnie de ses supposés acolytes en février 2003 à Tambacounda pour vol en réunion avec port d’armes, association de malfaiteurs, détention illégale d’arme, Gallo devrait humer l’air de la liberté, car ayant purgé sa peine. Mais il reste en prison parce qu’il a été condamné à 20 ans de travaux forcés pour «une autre affaire» qui n’a pas été précisée. Le seul à faire appel dans cette affaire, Alpha Dia dit Gallo, et son avocat ont encore six jours pour se pourvoir en cassation.
Il y a treize ans, une bande de malfaiteurs dépouillait d’honnêtes citoyens de tous leurs biens dans les villages environnants de Tambacounda. Leurs principales cibles, des contrebandiers. Après l’attaque, ils emportaient leur butin composé, entre autres, de bicyclettes, de l’argent, de marchandises. C’est sous cette «forte psychose» entre 2002 et 2003 que les hommes en bleu de la capitale du Sénégal oriental ont mis la main sur Gallo et son «ami», Ibrahima Guèye, qui étaient «activement recherchés». Ils ont été localisés dans le quartier Médina Coura de Tamba­counda chez leur logeur, Adama Sy, grâce à la complicité d’un anonyme avant d’être neutralisés. Dans la chambre où les «bandits» ont été surpris, un pistolet de fabrication artisanale, des coupe-coupe, des couteaux, des cartouches, des bombes neutralisant, du chanvre indien, des effets vestimentaires auraient été découverts après perquisition. C’est à travers leurs habits retrouvés que les victimes ont reconnu, après confrontation à la gendarmerie et au moment de l’instruction, leurs agresseurs. Leur arrestation à l’époque avait fait le tour de la ville comme une traîné de poudre. De nombreuses personnes, qui se sont présentées à la gendarmerie, ont identifié et désigné Gallo et sa «bande» comme les coupeurs de route.
A part cette affaire, deux autres étaient inscrites au rôle. Djiby Lô, condamné aux travaux forcés à perpétuité lors de la 1ère session de la Cour d’assises de Thiès en 2011 a été renvoyé au 29 de ce mois. Il est dans les liens de la détention pour vol commis la nuit avec escalade, usage de véhicule et violences ayant entraîné la mort.
Mamadou Diallo, lui, doit attendre encore. Son cas sera jugé peut-être à la prochaine session. Il avait été condamné pour trafic intérieur de drogue, lors de la 3ème session de la Cour d’assises de Kaolack, en 2011, à 10 ans de travaux forcés.
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