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Yakham Mbaye réplique à Khalilloulah Ndiaye : «Je ne suis pas un homme de manœuvres»
Publié le jeudi 14 janvier 2016  |  Le Quotidien
Premier
© aDakar.com par DF
Premier Conseil des ministres du gouvernement dirigé par Mahammed Dionne
Dakar, le 9 Juillet 2014- Le chef de l`Etat Macky Sall a présidé mercredi à Dakar le premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre Mahammed Dionne, en présence des 33 ministres et six secrétaires d`Etat nommés dimanche en remplacement de la précédente équipe. Photo: Yaxam Mbaye, secrétaire d`Etat à la Communication




Après la sortie du Secrétaire général du Synpics qui l’a accusé d’être à la base du blocage de l’adoption du Code de la presse, le secrétaire d’Etat à la Communication a tenu à réagir à travers Le Quotidien, pour remettre les points sur les i.

«Ma première réaction est de dire que le propos de Ibrahima Khalilloulah Ndiaye m’a choqué, pour la bonne et simple raison qu’au-delà de ses fonctions de Secrétaire général du Synpics et des miennes de secrétaire d’Etat à la Communication, c’est un ami, et entre nous le contact n’a jamais été rompu, et nous avons l’habitude de nous parler. Donc, la moindre des choses aurait été de m’interpeller avant de parler.
Ce qui me permet d’affirmer que pas une seule fois au cours de nos entretiens, il n’a eu à me faire cas d’une quelconque ma­nœuvre dont j’aurais été l’instigateur et qu’il aurait apprise. La nature de nos relations lui accorde cette possibilité et cette liberté.
Par ailleurs, je dois souligner qu’en quasiment dix-huit mois de pratique gouvernementale, je n’ai pas changé, je suis resté le même. Sauf peut-être sur une seul point : j’ai appris à me taire, afin de mieux valoriser la parole publique.
De plus, je n’ai pas de solidarité envers une corporation à laquelle j’ai appartenu, mais que j’ai quittée pour servir au sein du gouvernement. Ma première fidélité actuellement, va au gouvernement auquel j’appartiens maintenant.
Maintenant, s’agissant du séminaire auquel il fait allusion, c’est en lisant Le Quotidien que je viens d’apprendre qu’il a été question d’un séminaire. Il faudrait que Ibrahima Khalilloulah Ndiaye explique qui a initié ce séminaire, avec qui il en a discuté, et qui l’en a informé. Le seul souvenir que j’ai de cette affaire, c’est qu’il m’a parlé d’une initiative parlementaire. J’en ai discuté avec un député, et je lui ai dit que le projet de Code de la presse tel qu’il était, était devenu caduc du fait du passage de l’analogique au numérique. Et j’en prends à témoin le directeur de cabinet du Président du Cnra, M. Bamba Niang. D’ailleurs, une revue de ces dispositions est en train d’être faite avec le Cnra, et qui de droit en a été informé. Le Code de la presse se fera, et sera une œuvre de consensus, que l’on exposera à qui de droit.
«D’ailleurs, il n’y a pas un mois, le ministre Mbagnick Ndiaye a, à ma suite, eu un en­ttretien avec M. Niang sur cette question. Donc, il n’y a aucune prise d’otage, aucune manœuvre. Ni le Président, ni le Premier ministre, ni moi, ne sommes des hommes de manœuvres.
Je le répète une fois de plus, Ibrahima Khalilloulah Ndiaye est un ami, au-delà de ma fonction gouvernementale. Je ne doute pas de son honnêteté ni de sa volonté à défendre sa corporation. Je ne doute pas que ses propos n’ont rien de personnel. Mais sans doute a-t-il été induit en erreur. Ce qui me choque c’est qu’il ne m’a jamais parlé, à aucun moment, des pensées qu’il avait que je serais à la base du blocage du code. Cela me choque parce que c’est comme si je serais partisan de l’incrustation des tares qui menacent cette corporation. Au-delà de tout, c’est me prêter trop de pouvoir que de penser que je puisse bloquer ce code. Il faut savoir que ce code est bloqué depuis 9 ans, et macky Sall n’est là que depuis 3 ans à peine. Mais qu’il se rassure, tout le monde est pressé d’avoir ce code.»
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