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Dépôt d’un préavis de grève : Le Grand cadre en ordre de bataille
Publié le mercredi 13 janvier 2016  |  Le Quotidien
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© aDakar.com par DF
Le Grand Cadre annonce le dépôt d`un préavis de grève
Dakar, le 11 Janvier 2016 - Le Cadre cadre des syndicats d`enseignants (GCSE) a annoncé le dépôt d`un préavis de grève couvrant la période du 8 janvier au 31 décembre 2016. Le dépôt de ce préavis de grève est la conséquence du non-respect du protocole d`accord signé avec le gouvernement.




Le gouvernement a jusqu’au 8 février pour respecter ses engagements pris avec le Grand cadre des syndicats d’enseignants. Sinon, Mamadou Lamine Dianté et Cie vont perturber le système éducatif. Déjà, ils ont déposé leur préavis de grève depuis vendredi dernier.

Après avoir frôlé l’année blanche en 2015, le système éducatif bascule de nouveau dans l’instabilité. En déposant son préavis de grève depuis le 8 janvier dernier, le Grand cadre des syndicats d’enseignants appelle le gouvernement à «respecter ses engagements. Si­non, préviennent les syndicalistes, l’école risque à partir du 8 févier, de renouer avec ses vieux dé­mons». Face à la presse hier à la sortie du renouvellement de son Bureau qui a maintenu Mamadou lamine Dianté comme coordonateur secondé par Oumar Oualy Zou­marou, le Grand cadre A a dé­noncé l’«insubordination notoire» dont fait montre les ministères chargés de la mise en œuvre des engagements du gouvernement malgré les délais (31 janvier 2015) fixés par le président de la Ré­publique lors du déjeuner entre ce dernier et les acteurs de l’Edu­cation le 10 octobre 2015. Ce préavis de grève, qui couvre la période allant du 8 janvier au 31 décembre 2016, est articulé autour de 3 points. Il s’agit du respect strict du protocole d’accord signé le 17 février 2014 et de tous les engagements pris par le gouvernement, du respect total du principe de la gestion démocratique des personnels enseignants et de l’ouverture de négociations sur l’augmentation de l’indemnité de logement des enseignants.
Mais les syndicalistes se disent «déçus» du niveau d’exécution. «Le constat été implacable. Nous nous sommes rendu compte qu’il y a un très faible niveau d’exécution», crache amèrement Dianté même s’il admet que les choses commencent à «prendre forme» sur la question de la validation des enseignants contractuels et vacataires. Cependant, il trouve «faible que seulement 120 actes de validation soient signés sur 20 mille dossiers en traitement».
Par ailleurs, le Grand cadre fustige le traitement réservé par le gouvernement à la question des lenteurs administratives où les dossiers des enseignants «dorment», soit à la Direction des examens et concours du ministère de l’Education nationale, soit à la Direction de la Fonction publique. Pire, souligne Mamadou Lamine Dianté, les autorités sont «en train de remettre en cause les acquis du mouvement syndical enseignant». «Depuis 3 mois, aucun enseignant intégré n’a fait l’objet d’une mise en solde. Depuis 3 mois aucun rappel n’a été payé. Ce sont ni les rappels d’intégration, ni ceux concernant les avancements encore moins de la validation», regrette le non moins Secrétaire général du Saems-Cusems qui prévient que le Grand cadre «ne va pas rester les bras croisés». A tous les actes, le Grand cadre a trouvé le responsable. Il s’agit du ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam, qui, selon Dianté et Cie, pose des actes scélérats et «persiste dans sa logique de ren­dre notre système éducatif improductif».
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