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Arrestation du député Oumar Sarr du Pds: Pr Mamadou Diouf clame son étonnement
Publié le mardi 12 janvier 2016  |  Sud Quotidien
Mamadou
© Autre presse par DR
Mamadou Diouf, professeur, enseignant-chercheur à l’université américaine de Columbia




Le professeur d’histoire à l’Université de Columbia (Etats Unis), Mamadou Diouf, s’étonne de l’arrestation du secrétaire général national adjoint du Parti démocratique sénégalais (Pds). Dans l’émission politique Objection de la radio Sud Fm, du dimanche 10 janvier, il a trouvé anormal que le député Oumar Sarr soit arrêté alors que son intervention est purement politique, et que ses propos sont tirés d’une information donnée par un média européen.

L’arrestation du secrétaire général national adjoint du Parti démocratique sénégalais (Pds), en l’occurrence Oumar Sarr, n’est vraisemblablement pas du goût de Mamadou Diouf. En effet, lors de l’émission politique de la radio Sud Fm, de ce dimanche, le professeur d’histoire à l’Université de Columbia aux Etats Unis d’Amérique s’est étonné de l’emprisonnement de l’opposant en question.

L’invité d’El Hadj Baye Oumar Guèye a trouvé que les propos avancés par le député Oumar Sarr relevaient du domaine politique. Ainsi donc pour lui, il était adéquat de traiter la question de manière politique. Qui plus est, indique-t-il, les informations glanées par l’opposant, actuellement sous mandat de dépôt, ont été relayées par un média européen qui s’est par la suite excusé sans pour autant être précis sur la question. Ainsi donc, il a invité le chef de l’Etat, Macky Sall, à savoir faire la part des choses entre le domaine politique et celui judiciaire.

Se prononçant par ailleurs sur la polémique autour de la réduction du mandat présidentiel en cours, le Pr Diouf a estimé que c’est un «faux débat». Pour cause, trouve-t-il, le candidat Macky Sall l’a proposé et que la majorité de ceux qui étaient avec lui à l’époque, à savoir Benno Siggil Sénégal et les membres de la société civile, étaient pour la réduction du mandat de 7 à 5 ans. Ainsi donc, pour lui, c’est au chef de l’Etat de respecter sa parole ou pas. Dans la même veine, il a fait savoir qu’il est pour un mandat unique de 7 ans. A l’en croire, cela va éviter qu’un chef de l’Etat, dès qu’élu, se mette à battre campagne.

Le professeur d’histoire s’est en outre épanché sur la question du financement des partis politiques. Récusant en effet l‘idée avancée par certains, à savoir le financement des partis politiques par l’Etat, M. Diouf a indiqué que si cela devait être appliqué, les partis politiques qui sont actuellement à 300 se retrouveront à 600 unités.

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