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6,4 de croissance en 2015 : Amadou Ba persiste et signe
Publié le mardi 12 janvier 2016  |  Le Quotidien
Amadou
© Autre presse par DR
Amadou Bâ, ministre de l`économie et des finances




Le ministre de l’Economie, des finances et du plan, malgré la polémique autour du taux de croissance de 6,4% annoncé pour 2016, persiste et signe. «Les chiffres ne sont pas produits par les institutions internationales. Ce sont nos services qui les donnent», a déclaré Amadou samedi, au panel sur le financement de l’économie-énergie-agriculture-industrie organisé par les cadres républicains à Saly portudal.

Amadou Ba a profité du panel sur «le financement de l’économie-énergie-agriculture-industrie», organisé samedi à Saly portudal par les cadres républicains, pour apporter la réplique aux détracteurs du taux de croissance de 6,4% annoncé pour 2015 par le Président Macky Sall. Cette performance du Séné­gal a fait l’objet d’une controverse. Le Fonds monétaire international (Fmi) par exemple, au lieu de 6,4%, fait une projection de 5,1% de croissance en 2015. Mais, pour le ministre de l’Eco­nomie, des finances et du plan, «le Sénégal est en marche et cela est indiscutable, car Macky Sall a une vision claire». Mieux martèle le ministre : «Les chiffres ne sont pas produits par les institutions internationales. Ce sont nos services qui les donnent. Derrière le chiffre qui est affiché, il y a des enjeux de programmation budgétaire. Quand on dit que le Sénégal doit avoir un budget de 3 022 milliards, il faut qu’il y ait une croissance économique qui justifie ce chif­fre. Le Fonds étant une institution de régulation et de surveillance a tendance à demander aux Etats de revoir leur projection à la baisse.»
De son côté, le Premier ministre qui présidait ce panel, assure que le Sénégal va dépasser le taux de croissance de 6,4% réalisé. Avec l’exécution du Plan Sénégal émergent (Pse), il sera dépassé. Le Sénégal envisage ainsi 7,6% de taux de croissance en 2016. Un taux qui dira Ma­hammad Boun Abdallah Dionne, sera réalisé. «En comparant cette performance enregistrée par le pays en 3 ans de pouvoir (2012-2015), la moyenne pour le régime du Président Abdoulaye Wade était de 3,1% en 4 ans (2008-2012).Ce n’est pas parce que l’ancien régime n’a pas pu réaliser ce taux de croissance que nous ne pouvons pas le faire. Je défie quiconque qui me dit que les 6,4% ne sont pas vrais…», prie le Pm.
Dans ce même sillage, le mi­nistre de l’Economie, des finances et du plan, affirme que les projections traduisent les performances de l’Economie. «2015 est la première année de mise en œuvre du Pse, 2014 a été le lancement. Les indicateurs que nous avions en 2014 laissaient présager pour les analystes les résultats de 2016. Nous avions fait une projection de 5,4%. Nous voilà au moins à 6,4%.On n’a une croissance qui ne s’accompagne pas d’inflation. Cela veut dire qu’en termes de richesses, il y a l’accroissement de la richesse réelle. Le déficit avait atteint 6,7% en 2011 et depuis lors, on le réduit. Les prix sont stables, un déficit qui se réduit. Ces données, personne ne les conteste», explique Amadou Ba. Sur la polémique née du taux de croissance le panéliste dira que le Sénégal a besoin de croissance et le gouvernement va porter le débat.

Des opportunités d’affaires à saisir
L’argentier de l’Etat a précisé également, que le Sénégal présente des opportunités d’affaires. «Il y a 1 595 milliards d’opportunité d’affaires à saisir par le secteur privé national ou de la zone Uemoa. Ce qui correspond à 52% du budget 2016. Avec 1 595 milliards dépensés à bon escient, on ne peut pas ne pas faire de la croissance», indique M. Ba, malgré les risques.
Revenant sur les investissements au Sénégal, le ministre de l’Economie note que le pays a enregistré 611 milliards de francs Cfa. «On a le soutien de la communauté international, on a 350 milliards qui sont signés et qui engagent l’Etat, nous avons d’autres instruments, ce sont les banques. Concernant la masse monétaire, rien que sur l’année, des données provisoires montrent que la masse monétaire a augmenté de 919 milliards. Le taux de liquidité a augmenté de 48%, nonobstant la hausse de notre Pib. Les crédits au secteur privé sont passés à 28% en 2011 à 34% en 2014. Les chiffres de 2015 sont beaucoup plus satisfaisant», s’est-il réjoui.
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