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Déclarations de Hadjibou Soumaré : «Ce qui est important, c’est la vie de notre institution»
Publié le lundi 11 janvier 2016  |  Le Quotidien
UEMOA
© aDakar.com par GS
UEMOA : 20 ans au service de l`intégration économique
Lundi 20 octobre 2014. Ouagadougou. Salle des banquets de Ouaga 2000. Les chefs d`Etat et de gouvernement des pays membres de l`Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) se sont retrouvés pour célébrer le 20e anniversaire de l`organisation commune placé sous le thème "UEMOA, 20 ans, les voies d`un développement solidaire". Photo: Cheikh Adjimou Soumaré, président de la Commission de l`UEMOA




A la fin de la 19ème conférence des Chefs d’Etat de l’Uemoa, le président de la commission, Hadjibou Soumaré s’est adressé à la presse. Le Quotidien revient sur certains aspects de cet échange, notamment le consensus trouvé pour la présidence de la commission de l’Uemoa et les perspectives de cette organisation.

«(…) L’autre dossier qui a été présenté c’est le problème des mandats. Comme vous le savez tous les 4 ans, les mandats des commissaires y compris celui du président, sont remis en cause et les chefs d’Etat doivent prendre une décision concernant les nouveaux commissaires. Ils ont travaillé sur cette question qui a polarisé l’attention depuis un certain temps. Les Chefs d’Etats, après concertation ont décidé de prolonger les mandats actuels jusqu’au mois de juin, et au mois de juin c’est le Niger qui va prendre la présidence de la Commission. Autour de ça aussi, le Sénégal a posé le problème de la rotation. De ce qu’il m’est revenu, il est question que la rotation au niveau de la commission se fait alternativement entre le Sénégal et le Niger et qu’alternativement aussi le poste détenu par le Niger au niveau de la Banque centrale, le poste de vice-gouverneur puisse revenir alternativement au Sénégal. Dans ce cadre, il y a un consensus qui permet quand même d’apaiser les préoccupations des uns et des autres. Et je pense que les Chefs d’Etat ont pris les bonnes décisions pour la bonne marche de notre institution. Aucune prérogative, aucun intérêt d’un pays ne doit primer sur l’intérêt général parce qu’il s’agit de travailler pour l’intérêt de nos jeunes des 8 pays (...) Il faut se féliciter d’avoir ces Chefs d’Etat, moi je m’en glorifie, j’ai été premier ministre dans mon pays, je sais ce que c’est une décision de chef d’Etat. Je sais ce qu’ils ont dû endurer eux-mêmes à huis-clos pour trouver la bonne décision. Ce qui est important c’est la vie de notre institution».

Perspectives de l’Uemoa
«Ce sommet a été un grand sommet, je pense qu’il faut souhaiter que nous continuions dans la même lancée. Aujourd’hui on peut dire que l’Uemoa est l’une des institutions les plus performantes. Ce n’est pas parce que je suis le président de la commission que je le dis. Dans beaucoup de domaines nous avons été une institution d’avant-garde. Il s’y ajoute que nous avons des ressources humaines de qualité. (…) Nous avions travaillé sur l’harmonisation des politiques parce que vous ne pouvez pas faire un processus d’intégration si chaque pays à une façon de voir les choses, si les économies ne sont pas ordonnées. Nous avons une monnaie commune, nous devions aussi avoir une économie commune autour de l’essentiel. 2004, ce tournant a été la jonction des politiques sectorielles qui ont permis de prendre en charge l’électricité avec l’Ired, nous avons eu une politique agricole commune, une politique industrielle que nous essayons de mettre en place. Nous avons aussi beaucoup d’avancées sur la transformation qualitative de nos économies en mettant en place les infrastructures qui permettront à nos économies de pouvoir dialoguer. Quand vous êtes dans une intégration et que les économies n’interagissent pas ensemble, vous pouvez avoir des problèmes. C’est pourquoi les Chefs d’Etat avaient mis l’accent sur les infrastructures que nous sommes en train de faire pour permettre aux personnes de pouvoir aller et venir dans de meilleures conditions. L’Uemoa a fait des avancées extraordinaires, mais comme toute institution, il faut éviter la bureaucratisation, il faut savoir à un moment faire son autocritique et prendre la décision qui sied. Revoir si les politiques sectorielles que nous avons embarrassées, est-ce qu’il faut les maintenir ? Est-ce qu’il faut revoir la problématique de notre manière d’aborder certains problèmes, notamment en ce qui concerne les infrastructures où, malgré qu’il y ait un programme régional, il y a le problème de préoccupation-pays ? Tout cela mérite une réflexion importante. Et aussi revoir dans le budget s’il n’y a pas des choses qu’on aurait pu ne pas faire et économiser. Je suis quelqu’un de très optimiste dans ma vie, je regarde les choses froidement telles qu’elles sont et essaie d’apporter les réponses qu’il faut et nous pouvons y arriver. L’Uemoa est une grosse machine très performante».
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