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Dépôt d’un préavis de grève déposé dans toutes les universités publiques: Le Saes déterre la hache de guerre
Publié le jeudi 7 janvier 2016  |  Enquête Plus
Ucad:
© aDakar.com par MBN
Ucad: Le SAES et les étudiants ont participé à une procession silencieuse à la mémoire de Bassirou Faye
Dakar, le 21 Août 2014- Une semaine après la mort de l`étudiant Bassirou Faye à l`université Cheikh Anta Diop de Dakar, le Syndicat Autonome de l`Enseignement Supérieur (SAES) a organisé une procession silencieuse à la mémoire du défunt étudiant. Ce Rassemblement a été l`occasion pour étudiants professeurs et syndicalistes de plaider pour une Université sans violence.




Le Syndicat autonome des enseignants supérieur (Saes) veut l’application immédiate du protocole d’accord signé avec le gouvernement depuis le 16 mars 2015. Le cas contraire, les universitaires qui ont déposé, hier, dans toutes les universités publiques, un préavis de grève, menacent de perturber à nouveau les cours.



Le Syndicat autonome des enseignants du supérieur avait menacé de déposer un préavis de grève. C’est chose faite depuis hier. Et dans tous les différents campus des universités publiques sénégalaises, le document est entre les mains de l’autorité compétente. A l’université Gaston Berger de Saint-Louis, la section locale du syndicat a organisé un rassemblement vers 10h 30, dans l’enceinte de l’université, rapporte le secrétaire général par intérim du Saes campus Saint-Louis.

D’après Bouya Diop, c’est à l’issue de cette rencontre que le syndicat a déposé, symboliquement, le préavis de grève sur la table du représentant du président de l’Assemblée de l’université. Pour M. Diop, le gouvernement ‘’fait du dilatoire’’ et ‘’semble ne pas respecter ses engagements’’. C’est pourquoi, l’adjoint au secrétaire général du Saes campus de l’Ugb estime que leur syndicat ne doit plus attendre. A la fin de ce préavis de grève qui est venu juste après la fin d’un premier avertissement, le Saes doit commencer des actions. C’est-à-dire, ‘’entamer un bras de fer avec le gouvernement’’ pour le pousser à respecter le protocole d’accord.

En outre

Le Saes accuse le gouvernement de ne pas respecter le protocole d’accord signé depuis le 16 mars 2015. Le dit protocole englobe différents points notamment la question de la réforme des titres universitaires, les budgets des universités, la revalorisation de la prime académique et de la pension de retraite, la prise en charge sanitaire. La liste est longue, mais elle n’est pas exhaustive. Sur la réforme des titres, le Saes n’entend pas faire de demi-mesure. Selon le chargé des revendications de la section de Dakar, ce point contenu dans le protocole d’accord devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2016. Mais force est de constater que ‘’le document est toujours sur la table du secrétaire général du gouvernement’’. Pourquoi ? Parce que, accuse-t-il, le ‘’ministère des Finances ne veut pas faire le travail que le secrétaire général lui demande de faire, c’est-à-dire évaluer l’incidence financière’’.

Mais, le point qui préoccupe le plus les enseignants du supérieur concerne, d’après Ibrahima Dally Diouf, l’élévation de la prime académique. M. Diouf trouve anormal que l’Etat puisse sortir un décret dans lequel il revalorise les indemnités de logements de tous les fonctionnaires qui devraient être logés et qui ne bénéficient pas de ce privilège en rayant de la liste les enseignants du supérieur. Face à tous ces manquements, les syndicalistes veulent l’application immédiate de ce protocole d’accord qui ne devrait durer que 15 jours après sa signature le 16 mars 2015. Neuf (9) mois après, le dossier est toujours à l’état latent, d’après les universitaires. ‘’Nous avons épuisé tous les moyens et voies possibles pour ne pas en arriver à déposer un autre préavis. Le gouvernement a jusqu’au 4 février pour apporter des réponses concrètes. On ne va plus retourner à une table de négociation’’, avertit le chargé des revendications de la section Saes de Dakar.
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