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Aboubacry Mbodj (RADDHO): L’engagement du président de réduire son mandat "ne mérite pas un débat"
Publié le jeudi 7 janvier 2016  |  aDakar.com
Ouverture
© aDakar.com par DF
Ouverture du procès de Hissène Habré
Dakar, le 20 Juillet 2015 - Le procès de l`ancien président tchadien Hissène Habré s`est ouvert, ce matin, à Dakar. L`ancien chef d`État réfugié au Sénégal depuis 1990 est jugé pour "crimes contre l’humanité, crimes de guerre et crimes de torture". Photo: Aboubacry Mbodj, secrétaire général de la Raddho




Le coordonnateur de la Rencontre africaine de défense des droits de l’Homme (RADDHO), Aboubacry Mbodj pense que la consultation du président de l’Assemblée nationale et du Conseil constitutionnel, telle que prévue par la Constitution ne crée aucune contrainte à l’endroit du chef de l’État.

"Dans la Constitution, il est prévu une disposition pour que le Président consulte le Conseil constitutionnel et l’Assemble nationale pour des questions de révision constitutionnelle. Mais cette consultation n’est pas une disposition contraignante", souligne t-il dans les colonnes de Sud Quotidien.

Le défenseur des droits de l’Homme rappelle que cette formalité est prévue dans la charte fondamentale, la dernière décision reviendra au président de la République. "Si c’est par rapport au référendum aussi, la Constitution est très claire. Pr Babacar Guèye et le Pr Abdoulaye Dièye ont bien explicité les voies à suivre. Nous avons les mêmes positions et les mêmes points de vue. Le président peut consulter, comme la Constitution le prévoit, le Conseil constitutionnel et l’Assemblée mais la primeur de la décision lui revient. Il est libre."

Aboubacry Mbodj rappelle que fixer la date de tenue du référendum permettrait aux populations et aux partis politiques de se préparer davantage. Et pour lui, il n’est pas opportun de tenir un débat sur la réduction du référendum et sur l’application de cette mesure promise par le chef de l’État. Il explique que le peuple est appelé à toujours avoir le denier mot. "Nous sommes aujourd’hui un peu inquiets par rapport à ce débat qui est inutile, parce que la Constitution a des dispositions qui peuvent régler le problème. Ce que nous considérons, c’est que le président de la République a pris l’engagement de diminuer son mandat. La question est réglée. Cela ne mérite pas un débat. D’autant plus que le peuple est souverain. C’est pourquoi on a dit qu’on peut tout réviser dans la Constitution sauf la question de la République et de la laïcité. Toutes les autres dispositions peuvent, jour ou autre, subir des modifications à l’appréciation du peuple", analyse Aboubacry Mbodj.


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