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Conseil de sécurité des Nations Unies: Le Sénégal entame son mandat pour deux ans
Publié le mardi 5 janvier 2016  |  Enquête Plus
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© aDakar.com par DF
Le ministre des relations extérieures du Brésil en visite au Sénégal
Dakar, le 2 septembre 2015 - Le ministre sénégalais des Affaires Etrangères a reçu son homologue du Brésil Mauro Viera qui est en visite au Sénégal. Photo: Mankeur Ndiaye, ministre sénégalais des Affaires Etrangères




Le mandat du Sénégal au Conseil de sécurité des Nations unies a pris effet avant-hier. Notre pays y siègera en qualité de membre non permanent pour une période de deux ans. Mais d’ores et déjà, les responsabilités s’annoncent. Le Sénégal présidera bientôt deux importantes rencontres des organes subsidiaires.



2016 commence bien pour le Sénégal. Notre pays a pris officiellement fonction, samedi dernier, en qualité de membre non permanent au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU). Ainsi, il siègera dans cette instance de la gouvernance sécuritaire mondiale jusqu’au 31 décembre 2017. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur indique que le Sénégal entend jouer un rôle de premier plan durant l’exercice de son mandat, pour apporter sa pierre à l’édifice de la gouvernance sécuritaire internationale.

‘’Notre pays envisage de jouer à fond la diplomatie préventive pour amener le Conseil de sécurité à faire davantage de prévention’’, informe les services de Mankeur Ndiaye. Pour ce faire, le Sénégal entend proposer des nouvelles thématiques telles que "Eau-Paix-Sécurité", "Santé-Paix-Sécurité’’ dans l’agenda du Conseil de sécurité. Cela permettra ainsi, selon le communiqué de contribuer à la mise en œuvre de celles actuellement examinées comme ‘’Femmes-Paix-Sécurité’’ et ‘’Jeunes-Paix-Sécurité’’.

Aussi, face aux nombreuses guerres qui sévissent dans le monde, particulièrement sur le continent africain, le Sénégal compte privilégier le dialogue et la recherche du consensus pour le règlement des conflits. Mais d’entrée de jeu, il va assumer des responsabilités particulières au sein du cercle très fermé des concerts des Nations. Ainsi, il présidera successivement la rencontre du Groupe de travail sur les opérations de paix et le Comité des sanctions concernant la République du Soudan du Sud.

A préciser d’ailleurs que notre pays est le 7ème plus gros contributeur mondial de troupes (militaires, polices et civils), 3ème au plan africain et 1er à l'échelle ouest-africaine. Toujours selon la note du MAE, le Sénégal, en plus d'être "Porte-plume" (Pen Holder) pour la situation dans le Sahel et la situation en Guinée-Bissau, est également vice-président pour les thématiques "prévention des conflits en Afrique de l'Ouest" et "protection des enfants en périodes et zones de conflits".

A en croire le communiqué, l’adhésion du pays au Conseil de sécurité traduit, toute la considération et le crédit que la communauté internationale accorde au Sénégal. Ce qui lui a valu ainsi la qualification de ‘’véritable puissance diplomatique’’ par le président de la République, Macky Sall lors de son dernier message solennelle à la Nation. L’élection du Sénégal en qualité de membre non permanent permettra au pays ‘’de contribuer de façon dynamique et positive au traitement des grandes questions qui agitent le monde, en particulier les questions de paix, sécurité, développement, état de droit et démocratie’’, renseigne le document parvenu hier, à notre Rédaction.

Toutefois, le Sénégal entend porter les couleurs de tout le continent africain. C’est pourquoi, dès le dépôt de sa candidature, il a battu campagne à la fois sur ses propres priorités nationales et celles sous régionales, africaines et mondiales. Il a été élu membre non permanent du Conseil de sécurité le 15 octobre dernier. Le Sénégal a fait son adhésion en même temps que l'Egypte, le Japon, l'Ukraine et l'Uruguay. Il siègera ainsi pour la troisième fois de son histoire à cette instance restreinte et exclusive de la gouvernance sécuritaire mondiale, après y avoir exercé le même mandat pour les années 1968 / 1969 et 1988 / 1989.
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