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Sénégal: le PAISD, un programme de coopération qui marche avec peu de moyens
Publié le jeudi 17 decembre 2015  |  AFP
Fin
© aDakar.com par DF
Fin de mission pour 4 volontaires de la JICA
Dakar, le 20 Juin 2014- L`Agence japonaise de coopération internationale (JICA) organise vendredi à Dakar une cérémonie officielle marquant la fin de mission au Sénégal de quatre volontaires. Photo: Papa Birama Thiam, Directeur de l`Assistance Technique




Bakel (Sénégal), 17 déc 2015 (AFP) - Le Sénégal et la France ont mis en
place il y a dix ans le Programme d'appui aux initiatives de solidarité pour
le développement (PAISD), aujourd'hui salué pour ses succès en dépit d'un
budget peu élevé.
Ce "programme bilatéral franco-sénégalais vise à soutenir les initiatives
portées par nos compatriotes établis à l'étranger, particulièrement en France"
depuis 2005, a affirmé à l'AFP son coordonnateur, Papa Birama Thiam, par
ailleurs directeur de la coopération du Sénégal.
"Le PAISD est un programme qui marche mais dont les moyens sont
relativement limités", a dit à l'AFP l'ambassadeur de France au Sénégal, Jean
Félix-Paganon, lors d'une récente visite de terrain avec M. Thiam et des
journalistes.
Avec 32,4 millions d'euros depuis 2005, "le PAISD, sur 10 ans, c'est en
gros le tiers de ce que fait l'AFD (Agence française de développement) sur un
an" dans le pays, sachant que "les engagements de l'AFD sur le Sénégal sont de
l'ordre de 100 millions d'euros par an", précise M. Félix-Paganon.
"Plus de 25.000 ressortissants sénégalais établis en France, à titre
individuel ou collectif, se sont mobilisés pour le financement des projets",
indique un dossier de presse du programme.
Plus de 48% des fonds ont été mobilisés par l'Etat français, près de 42%
par les migrants sénégalais de France, le reste des contributions se
partageant entre l'Etat sénégalais (plus de 4%) et des collectivités, ONG et
fondations privées en France (plus de 5%).
Les financements ont permis de réaliser de nombreuses infrastructures.
Exemple: "14 lycées, 17 collèges, 29 écoles élémentaires, 357 salles de classe
construites, 23 blocs bibliothèques/salles d'informatique" au bénéfice de près
de 20.000 élèves dans le centre, le nord, l'est et le sud du Sénégal.
Son bilan comprend aussi des structures de santé en faveur de près de
292.000 personnes à travers ce pays d'environ 14 millions d'habitants, ainsi
que des ouvrages hydrauliques et un centre d'état-civil.
Le programme vise à "améliorer les services de base aux populations
locales", selon l'ambassadeur de France, avec l'espoir d'offrir à terme "de
meilleures conditions de vie, et puis des opportunités d'emploi".
"Le PAISD doit prendre fin en 2016", mais en raison des succès constatés,
"nous sommes en train de travailler sur la troisième phase, en relation avec
l'Union européenne" et la France, a indiqué M. Thiam.
Un maintien confirmé par Jean Félix-Paganon, malgré la "remise à plat des
instruments de la coopération française". "Si on veut avoir un impact
significatif et assez rapide, il faut probablement des interventions quand
même financièrement beaucoup plus importantes", a-t-il néanmoins ajouté.
cs/mrb/sst/sba/jhd
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