Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aDakar.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Les journalistes sénégalais invités à mettre en exergue les réalisations chinoises
Publié le jeudi 17 decembre 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise




Des journalistes chinois accrédités à Dakar ont invité leurs confrères sénégalais à insister davantage dans leurs productions sur les réalisations chinoises au Sénégal dans le but de mieux refléter l’importance de la coopération entre les deux pays.

Ils intervenaient lors d’un séminaire organisé par l’ambassade de la République populaire de Chine au Sénégal sur le thème ’’Rôle des médias dans la coopération sino-africaine’’.

’’Il faut que les médias sénégalais rendent compte de ce que la Chine a fait ou compte faire au Sénégal’’, a plaidé Chang Lei, journaliste à Radio Chine internationale (RCI), accrédité à Dakar depuis 6 mois.

Le journaliste chinois dit avoir constaté l’’’ignorance’’ de beaucoup de Sénégalais des investissements du gouvernement chinois au Sénégal dans le domaine des infrastructures.

Citant un anecdote, Chang Lei a déclaré qu’un agent des forces de sécurité lui a interdit de prendre une photo du Grand-théâtre, lors d’un reportage, en lui faisant savoir que cette infrastructure culturelle est construite par les Japonais.

’’Beaucoup de Sénégalais m’ont demandé si le Grand-théâtre est construit par les Chinois. Ils me posaient cette question sérieusement. Donc, ce n’est pas un cas exceptionnel’’, a-t-il encore relevé.

Quand les médias locaux informent sur le Grand-théâtre, ils insistent surtout sur ’’le côté négatif’’, a souligné le correspondant, qui en appelle à une ’’information équilibrée’’.

Le chef du bureau de l’Agence de presse Xinhua, Wang Meng, a soutenu que les médias locaux reprennent ’’les préjugés relayés souvent par les occidentaux sans les vérifier’’.

D’après lui, ’’c’est aux journalistes africains et chinois de décrire la vraie image de l’Afrique et de le Chine pour éviter ces préjugés’’.

’’Il faut d’abord changer nos habitudes, c’est-à-dire ne pas voir lors d’un événement ce qui est raconté dans les médias occidentaux. Il faut vérifier les informations avant de les publier’’, a-t-il conseillé, demandant aux journalistes sénégalais de contacter les médias chinois ou l’ambassade.

’’Je connais des experts sénégalais sur la Chine qui n’ont jamais été en Chine. Ils lisent tout juste des articles diffusés dans les médias occidentaux. Pourtant ils sont considérés comme des spécialistes de la Chine’’, a rétorqué un journaliste de Radio Chine internationale, Chang Lei.

Le correspondant en chef du Quotidien d’Economie de Chine, Guo Kai est d’avis qu’il faudrait beaucoup de temps pour lever cette incompréhension, demandant aux journalistes de faire des ’’articles objectifs’’ pour renforcer l’amitié entre les peuples chinois et africains.

Guo Kai qui est à Dakar depuis un an, a déclaré avoir trouvé des points communs entre les Chinois et les Sénégalais.

Le journaliste a cité l’amour de la famille, le respect des personnes âgées, la protection des enfants, l’assistance aux personnes vulnérables, le respect de la vie et l’hospitalité et le goût de l’humour.

’’C’est pourquoi, après un an de séjour à Dakar, je me sens comme chez moi en Chine. Il y a beaucoup de similitudes entre les deux peuples’’, a soutenu Guo.
Commentaires

Dans le dossier
Presse et Médias
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment