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Critiques contre son livre sur le mi-mandat de Macky Sall: Latif Coulbaly "dézingue" Idy
Publié le mardi 15 decembre 2015  |  Sud Quotidien
Abdou
© aDakar.com par DF
Abdou Latif Coulibaly, ministre chargé de la promotion de la bonne gouvernance, porte parole du gouvernement
Jeudi 20 mars 2014- Le délai de dépôt des candidatures au élections locales du 29 juin prochain est réduit à 60 jours au lieu de 80 jours contenus dans le code actuel, a annoncé jeudi à Dakar, le porte-parole du gouvernement Abdou Latif Coulibaly , précisant que le nouveau délai est fixé au 30 avril prochain.




Critiqué sur sa proximité avec le pouvoir actuel et pour son livre sur le mi-mandat du chef de l’Etat, Abdou Latif Coulibaly a répliqué en montrant tout simplement du dédain, surtout quant aux déclarations du leader du parti Rewmi, Idrissa Seck. Invité de l’émission Grand Jury de la Radio futurs média (Rfm) d’hier, dimanche 13 décembre dernier, le Secrétaire général du gouvernement a qualifié en effet de médiocres ceux qui ont fait le choix du « dénigrement » et de la « caractérisation ». Il a par ailleurs regretté la manipulation dont il avait fait l’objet de la part de Clédore Sène sur l’affaire Me Seye.

Les chiens aboient, la caravane passe. Cet adage, Abdoulatif Coulibaly semble bien se l’approprier. Invité à l’émission politique de la Radio futurs média (Rfm) du dimanche 13 décembre, le Secrétaire général du gouvernement a tant soit peu snobé le président de Rewmi, Idrissa Seck.

En effet, l’auteur du livre, ‘’Le Sénégal sous Macky Sall : de la vision à l’ambition, les réalisations à mi-mandat’’, paru aux éditions l’Harmattan, n’a pas voulu répondre aux propos d’Idrissa Seck, traitant les journalistes proches de l’actuel régime de «dames de compagnie du couple présidentiel». Pour cause, il a indiqué que seules «les idées qui montrent parfaitement que j’ai eu tort» peuvent lui faire mal. Ainsi donc, il a préféré laisser «ceux qui ont choisi la caractérisation et le dénigrement à leur option dans la vie». Parce que, selon lui, «c’est souvent l’option des médiocres».

A l’en croire d’ailleurs, «quand vous faites le choix des principes et des idées, vous êtes fort. Quand on fait le choix des hommes, vous êtes médiocre». Qui plus est, a-t-il souligné, «c’aurait été très bien que dans le débat public national, quand un parti, l’un des plus vieux partis de l’opposition, émet des critiques sur l’action du gouvernement, que ces critiques servent plus à rectifier, en tout cas à interroger».

Dans la même veine, et tirant à boulets rouges sur Idrissa Seck, Abdou Latif Coulibaly qui n’a pas voulu répondre au chef de file de Rewmi a tout de même «sous-estimé» sa «capacité à formuler les idées, à les conceptualiser». Pour l’ancien ministre de la Promotion de la bonne gouvernance, «il (Idy) a souvent été brillant, malheureusement, dans la caractérisation et dans le jugement d’opinion, à l’emporte pièce d’ailleurs».

Se prononçant par ailleurs sur les ressentes sorties d’Amadou Clédor Sène, jugé et condamné, puis amnistié dans l’affaire Me Sèye, Abdou Latif Coulibaly a exprimé du regret de parler de ce dernier. Toutefois, il a fait savoir que «rien ne changera le fait qu’il a été à la tête d’une diabolique entreprise criminelle». Poursuivant, il a rappelé que «l’une des taches noires que je revendique dans ma profession, c’est en 1993, d’avoir cru un instant à des mensonges et des manipulations d’un garçon comme Clédor Sène». C’est la raison pour laquelle, explique-t-il, «j’ai refusé de l’écouter». D’ailleurs même, il a soutenu avoir clos ce chapitre dans son livre ‘’Me Babacar Seye, un meurtre sur commande’’.
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