Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aDakar.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Le président de l’Apr répond à ses détracteurs à Mbour : Macky Saly l’opposition
Publié le mardi 15 decembre 2015  |  Le Quotidien
Macky
© aDakar.com par DF
Macky Sall à la 4ème Université républicaine de la COJER
Dakar, le 12 décembre 2015 - Le président Macky Sall a présidé le démarrage des travaux de la quatrième édition de l’université républicaine de la Convergence des jeunesses républicaines (COJER).




A l’Université républicaine, Macky Sall a livré des «leçons» à ses adversaires. Dans une longue allusion, il les invite à garder leur «rancœur» et à accepter que c’est Dieu et le Peuple qui l’ont mis là où il est. Mais le chef de l’Etat a également répondu aux «soi-disant» constitutionnalistes qu’ils ne peuvent le pousser à poser le débat sur le référendum tant qu’il ne l’aura pas décidé lui-même.

C’est toute l’armée Apr et ses alliés de Benno bokk yaakaar qui a rallié samedi, Saly, pour les besoins de l’Université républicaine organisée par les jeunes du parti au pouvoir. Au front, le «Général» Sall qui a lâché des obus sur le front de l’opposition constitué du Pds, de Rewmi, de Bokk gis gis, de Aj/Pads, de l’Ucs et du Fsd/Bj. Après avoir invité Thérèse Faye Diouf, coordonnatrice de la Convergence des jeunes républicains (Cojer), et ses camardes à «s’armer des valeurs» de leur parti, Macky Sall a ciblé, sans les nommer, ses adversaires. «Le bavardage dans les radios et télés ne doivent pas vous étonner. Cela n’ira nulle part et cela a ne donnera rien du tout. Armez-vous de connaissance. Il n‘y a aucune raison de s‘inquiéter. Les Sénégalais savent qui est qui et ceux qui bavardent ont déjà fait leurs preuves. Quand on finira ce qu’on a commencé, vous ne les verrez plus et ils vont se taire. «Mana mana mana, haaral baniou ne yowa (c’est moi, c’est moi ; attendez qu’on dise que c’est vous)», a dit le Président Sall.

«Pourquoi être aussi pressé et vouloir forcer le destin ?»
Si jusqu’ici, il n’a pas nommément cité un de ses adversaires, l’allusion suivante peut bien suggérer que c’est une réplique à Idrissa Seck qui l’a attaqué à Touba lors du dernier Magal. «Ils doivent savoir que c’est le Peuple qui a placé sa confiance en moi. Il faut accepter la volonté divine et non passer son temps à dire pourquoi lui et pas moi ? Pourquoi toute cette rancœur ? Pourquoi être aussi pressé et vouloir forcer le destin ? Ils ne feront rien parce qu’ils en sont incapables. Comment peut-on se réveille un beau jour et dire qu’on veut être au sommet», raille le chef de l’Etat, sourire au coin accompagné d’une salve d’applaudissement de l’assistance. Il finira par généraliser ces remarques pour en faire un conseil aux jeunes de son parti. Il dit : «Chaque militant dit : «Je ne suis pas content«. Mais... (Il ne finit pas et s’éclate).»
Macky Sall s’est livré à une séquence d’assurance et de défiance à son opposition de façon générale. «De­main, ils vont dire qu’ils vont marcher à la Place de l’obélisque. Nous sommes prêts à les lasser faire et même à leur proposer un espace plus grand», promet-il.

«Ils n’ont qu’à économiser leurs énergies ; la planète en a besoin»
L’actualité de la tenue du référendum a eu sa place aussi dans ce qui apparaît comme un «message à la Nation» avant le discours du Nouvel an. Et sans les nommer encore, Macky Sall a répondu aux constitutionnalistes comme Pape Demba Sy et Babacar Guèye qui lui mettent la pression. «C’est moi qui ai pris la décision de faire des réformes constitutionnelles. Alors pourquoi ils ne peuvent pas attendre ? Mais ce sont des soi-disant spécialistes qui disent non on ne doit pas le faire ou on doit le faire. Personne ne peut me forcer à poser le sujet tant que je ne l’aurais pas décidé. Le moment venu nous le ferons et le Peuple aura le dernier mot. Ce n’est pas un débat des politiciens et des intellectuels mais celui du Peuple», tranche-t-il. C’est visiblement un Président Sall dopé par la présence de ses alliés comme Mous­tapha Niasse, Landing Savané, Mansour Sy Djamil, de sa nouvelle recrue même Djibo Kâ, et de presque tout son gouvernement, qui a eu la petite phrase inspirée. «Puisque nous sommes dans le contexte de conférence sur le changement climatique (Cop 21 à Paris), nous avons besoin d’économiser nos énergies parce que la planète en a besoin», a-t-il lâché, plongeant la salle dans une hilarité.

Candidature des alliés : «C’est le cadet de mes soucis»
C’était aussi l’occasion de rassurer ses alliés et de tuer les critiques de son parti contre les alliés. Notam­ment le Ps et ses velléités d’avoir une candidature, il faut qu’on arrête. «Cette histoire de tel parti aura ou non un candidat, c’est le cadet de mes soucis. Il n’y a aucune contrainte. Je vous prie de ne plus débattre de cette question. Parce que c’est le Peuple qui choisit. A l’arrivée, vous savez la sanction qui vous attend, nous ne le souhaitons pas», a dit Macky Sall à ses camarades de parti. Pour lui, seul le travail sera sanctionné et, dans ce sens, il les invite à avoir le «courage politique» de défendre son bilan. «C‘est valable pour les jeunes, les adultes, les députés, les ministres, les alliés. Quiconque s’oppose à vos arguments, dites lui : «weddi gis bokku ci.» Un bilan on le défend pour que le mensonge ne vienne pas l’envelopper et qu’on ne saisisse pas sa portée», a-t-il conclu.
Commentaires