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Le Premier ministre déplore les conditions d’étude en milieu rural
Publié le samedi 12 decembre 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise
Dîner-débat
© Primature par A.SECK
Dîner-débat sur l`éducation avec le Premier ministre
Dakar, le 10 Décembre 2015 - Le Premier ministre a pris part au dîner débat organisé par le gouvernement du Sénégal sur le thème "l’école sénégalaise face aux défis de l’agenda éducation 2030".




Le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne a déploré, jeudi à Dakar, l’existence de ‘’6622 abris provisoires qui servent de salles de classe en milieu rural, soulignant que la société humaine est synonyme de ‘’prospérité partagée par tous’’.

"Il y a un milieu rural qui est là avec 6622 classes provisoires (des cases) où les enfants étudient à même le sol", a-t-il regretté, ajoutant "la société humaine, c’est la prospérité partagée pour tous".

Il s’exprimait au dîner débat organisé par le gouvernement du Sénégal sur le thème "l’école sénégalaise face aux défis de l’agenda éducation 2030".

Le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam, des responsables du partenariat mondial pour l’éducation (Banque mondiale, UNICEF) et des représentants des syndicats ont participé aux échanges.

M. Dionne a affirmé qu’au Sénégal, "tout est urgent et priorité, mais que l’infrastructure physique des écoles mérite une attention particulière".

"Tout est important et urgent au Sénégal, on ne peut pas faire tout, en même temps, au même moment. Il faut faire des choix et parfois des choix difficiles qui font qu’il y a des incompréhensions au niveau des priorités", a-t-il affirmé.

Il a salué le partenariat mondial notamment la Banque mondiale et l’UNICEF qui "ont créé 200 écoles et 49 collèges en milieu rural".

Selon le Premier ministre, "il y a des stratégies à dérouler pour avoir cette prospérité partagée, notamment celle axée sur l’emploi".

"Les stratégies de lutte contre la pauvreté ont montré leurs limites. Et on parle maintenant de réduction de la pauvreté, il faut être plus ambitieux que ça", a-t-il soutenu, suggérant d’"orienter le système de l’enseignement vers la création de capacités".

Si on devait donner la priorité à l’emploi, a expliqué le chef du gouvernement, "il serait nécessaire d’éduquer pour l’acquisition de capacités".

Il a, en outre, estimé que le Sénégal pourrait s’inspirer du système éducatif de la Suisse ou l’éducation est constituée de "70% de formation professionnelle et 30% d’apprentissage général".

De son côté, le ministre de l’Education, Serigne Mbaye Thiam a indiqué que les défis de l’éducation sont notamment ceux de la qualité de l’enseignement, de l’équité dans l’accès au système éducatif et de la bonne gouvernance du système.

Selon lui, "l’obligation scolaire gratuite, la diversification de l’offre, la formation des enseignants et l’apaisement de l’espace scolaire constituent autant de défis à relever pour une école viable, pacifiée et performante".

Le Sénégal peut relever tous ces défis qui passeront par "des remises en cause et des réformes", a soutenu M. Thiam qui invite à "réfléchir à la prochaine génération des réformes".
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