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Absentéisme à l’Assemblée nationale : Ce vice des vice- présidents
Publié le samedi 12 decembre 2015  |  Le Quotidien
Christine
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Christine Lagarde a tenu un discours devant la Représentation Nationale
Dakar, le 30 Janvier 2015 - La Directrice Générale du Fonds Monétaire International s`est adressée aux députés Sénégalais. Christine Lagarde a été reçue à l`Assemblée nationale par le président Moustapha Niass.




L’absentéisme et le manque de ponctualité des députés, notamment des membres du bureau de l’Assemblée nationale, ont des effets sur les séances plénières réservées à l’examen des budgets des différents ministères. Hier, le face-à-face avec Abdoulaye Diouf Sarr a été suspendu faute de deux vice-présidents présents dans la salle.

Manifestement, l’appel du président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, est tombé dans des oreilles sourdes de députés. Hier, la séance plénière consacrée à l’examen du budget du ministère de la Gouvernance locale, du développement et de l’aménagement du territoire a été suspendue pendant une dizaine de minutes. La récréation a été sonnée par le président de la séance, Moustapha Cissé Lô, lorsque la remarque est venue du président du groupe parlementaire Benno bokk yaakaar. Moustapha Diakhaté a demandé la parole pour faire part de la non-présence d’un deuxième vice-président dans la salle, alors que l’examen était en cours. Ce qui est une violation du Règlement intérieur. Pendant qu’on devrait passer à l’enregistrement des orateurs, Mousta­pha Cissé Lô a prononcé la suspension, le temps qu’il trouve un député de son rang dans la salle. La désolation se lit dans le visage des députés. Soudain, arrive Abdoulaye Makhtar Diop. L’arrivée de ce septième vice-président a soulagé des parlementaires. Moustapha Cissé Lô retrouve le perchoir. Et l’examen du budget peut reprendre. Le même scénario avait été observé dès le lendemain du cri du cœur de Moustapha Niasse. En effet, lors du passage du ministre des Sports, Matar Bâ, la séance que présidait Abdou Mbow avait momentanément été interrompue. Et le député libéral Fatou Thiam avait fait constater qu’il n’y avait plus de vice-président présent à l’Hémicycle.

«L’Acte 3 reviendra à l’Assemblée nationale»
Face à Abdoulaye Diouf Sarr, les députés sont largement revenus sur les nombreuses imperfections du Code général des collectivités locales adopté le 28 décembre 2013, à la veille du Magal de Touba. Les insuffisances de cette loi, combinées au décret de dévolution des patrimoines des villes, étranglent les Conseils départementaux et les communes. Ndèye Awa Mbodj et ses collègues qui se sont succédé au micro sont unanimes sur le fait que, outre les salaires des personnels directs des institutions locales, la masse salariale des centres de santé n’est pas supportable pour les collectivités locales. Donc, des corrections s’imposent. Si le ministre a été évasif sur la date du réexamen de la loi relative à l’Acte 3 de la décentralisation, il a confirmé que ce texte sera de nouveau soumis à l’appréciation des députés pour la troisième fois. Ainsi, répond-il à Fatou Thiam. En plus de la cohérence territoriale à asseoir, la révision portera sur la décentralisation fiscale et économique. «Il y a des difficultés dans la mise en œuvre de l’Acte 3. Nous sommes en train de recenser tous les cas d’incohérence territoriale. Le jeu économique doit se faire dans un espace cohérent», a ajouté le ministre. L’évaluation de la première année de mise en œuvre a été une demande du chef de l’Etat au mois de juin dernier. D’après Diouf Sarr, un rapport a été produit et des mesures correctives recommandées.
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