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Accès au dépistage et au traitement antiretroviral: Une Plate-forme régionale créée pour aider les pays à trouver des solutions
Publié le mercredi 9 decembre 2015  |  Enquête Plus
Ébola:
© Primature par A. Seck
Ébola: Inauguration du "Terminal H" destiné au corridor humanitaire
Dakar, le 28 Février 2015 - Le Premier ministre du Sénégal a procédé à l`inauguration du "Terminal H" situé à la base aérienne Andalla Cissé de Ouakam et destiné au corridor humanitaire. Photo: Awa Marie Coll Seck, ministre de la Santé et de l`action sociale.




Une Plate-forme régionale a été lancée hier au Sénégal pour intensifier l’accès au dépistage et au traitement antirétroviral, en vue d’atteindre les cibles 90-90-90 (c’est-à-dire, retrouver 90% de PVVIH, mettre ces 90% sous ARV et maintenir ces 90% sous traitement jusqu’à ce que leur charge virale soit indétectable), dans les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Selon le ministre de la Santé et de l’Action Sociale Professeur Awa Marie Coll Seck, qui a présidé la cérémonie, il faut mettre tous ceux qui peuvent apporter quelque chose dans la recherche de stratégies. ‘’Qu’on ne néglige rien du tout et la Plate-forme va être une possibilité pour des personnes qui ont quelque chose à apporter à le faire. Il faut mettre cette Plate-forme pour voir comment réfléchir afin d’atteindre ces objectifs des trois 90, en 2020 et de faire disparaître la pandémie en 2030‘’, a dit Prof Seck.

Selon le ministre, ce n’est pas ‘’en restant assis et en faisant les choses que nous faisons habituellement que nous allons y arriver. Il faut que tout le monde s’y mette. Il reste encore des choses à faire, il faut capitaliser tout ce qu’on a pour faire mieux’’. Même son de cloche chez la directrice régionale ONUSIDA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Docteur Meskerem. Elle considère que le problème du VIH n’est pas fini. ‘’On a des problèmes pour atteindre quelques objectifs, parce qu’on estimait, en 2014, que seulement 26% des adultes et 13% des enfants vivant avec le VIH en Afrique de l’Ouest et du Centre étaient sous traitement, alors que l’OMS recommande la mise sous traitement de tous les PVVIH. Pour faire ça dans les cinq années, il faut qu’on change nos façons de faire. On ne peut plus faire les choses comme habituellement. Si on arrive à franchir ces 5 années avec la réalisation de ces objectifs, on peut se dire qu’en 2030, on peut aller vers la fin de la pandémie du Sida’’, a souligné Dr Grunitzky.

Selon elle, la Plate-forme va aider les pays à trouver des solutions stratégiques pour enlever les goulots d’étranglement et pouvoir arriver au rendez-vous.
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