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Lutte contre la malnutrition à Diourbel: la réflexion sur la pérennisation des acquis lancée
Publié le mardi 25 fevrier 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Les différents acteurs et partenaires de la lutte contre la malnutrition ont entamé mardi une réflexion autour des approches développées par la Croix-rouge sénégalaise dans la région de Diourbel, en vue de la capitalisation et de la pérennisation des acquis.

Réunis dans le cadre d’un atelier de deux jours lancé mardi par l’adjoint au gouverneur chargé des affaires administratives, Mamadou Khouma, les spécialistes et autres partenaires cherchent à renforcer les capacités du système de santé dans l’optique de pérenniser la qualité de prise en charge des cas de malnutrition aiguë sévère dans la région de Diourbel.

"Sans un changement de comportement, on peut retourner à la case départ. Cela veut dire une malnutrition aiguë supérieure à 10%. Aujourd’hui, nous sommes à moins de 7%, il faut maintenant maintenir les acquis. Le taux est relativement satisfaisant", a dit le médecin-chef de région, Dr Masserigne Ndiaye.

Dans le cadre de l’appui à l’Etat du Sénégal, la Croix-rouge sénégalaise et la Croix-rouge française ont mené depuis avril 2012 un Projet d’appui au dépistage et à la prise en charge communautaire de la malnutrition aigue sévère (PECMAS), en partenariat avec la région médicale de Diourbel.

Aussi, l’objectif poursuivi à travers la rencontre est de faire en sorte que la région ne retombe dans la situation nutritionnelle d’urgence qu’elle a connue au cours de l’année 2012.

La région de Diourbel fait partie des régions du Sénégal qui ont été durement atteintes par la crise alimentaire de 2011. Le taux de malnutrition aiguë globale (MAG) y était de 10,3% en 2011, dépassant le seuil d’alerte de 10%. Le taux de malnutrition aiguë sévère (MAS) était aussi de 1,4%.

Entre janvier et décembre 2013, toutefois 449.332 enfants de 6 à 59 mois ont été dépistés dans le cadre des campagnes de masse ou de routine menées par le projet.

De mars à décembre 2013, 8409 enfants malnutris sévères ont été traités en ambulatoire et 708 enfants malnutris aigus sévères atteints de complications hospitalisés avec 82,5% de guérison.

En outre, le projet a accompagné la création de 98 unités de récupération et d’éducation nutritionnelle (UREN) et cinq centres de réhabilitation et d’éducation nutritionnelle CREN dans la région.

"Un projet d’appui est appelé tôt à tard à se retirer. Nous pensons qu’il y a des acquis et qu’il est même un peu tôt de parler de pérennisation parce que le projet pourrait encore continuer deux ou trois ans. Mais après deux ans d’accompagnement, nous constatons que le système de santé est très réactif c’est pourquoi nous commençons à réfléchir d’emblée sur la pérennisation", a estimé Dr Abdoulaye Wone, coordonnateur médico-nutritionnel du projet.

Cependant, il a appelé les collectivités locales, les comités de santé au niveau des structures sanitaires et les associations comme celles des émigrés à s’impliquer déjà pour assurer la relève la relève du projet financé par l’UNICEF et l’Union européenne.

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