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Les députés sénégalais déplorent les dérives de la presse en ligne
Publié le samedi 5 decembre 2015  |  Agence de Presse Africaine
Christine
© aDakar.com
Christine Lagarde a tenu un discours devant la Représentation Nationale
Dakar, le 30 Janvier 2015 - La Directrice Générale du Fonds Monétaire International s`est adressée aux députés Sénégalais. Christine Lagarde a été reçue à l`Assemblée nationale par le président Moustapha Niass.




Dakar (Sénégal) - Les parlementaires sénégalais ont vivement déploré vendredi à Dakar, les dérives de la presse en ligne et les contenus de certains médias audiovisuels du pays.


« La presse en ligne semble échapper à tout contrôle et porte atteinte à l'honorabilité des citoyens », ont regretté plusieurs députés lors de l'examen du projet de budget 2016 du ministère de la culture et de la communication

Le même constat a été fait pour les médias audiovisuels dont les contenus ''agressent de façon permanente les consommateurs''.

Certains parlementaires ont même évoqué le contenu des revues de presse dans certaines radios estimant qu'ils ‘'virent à la théâtralisation''.

Répondant à ces interpellations, le ministre de la culture et de la communication, M. Mbagnick Ndiaye, a mis en exergue son impuissance face à ces pratiques décriées, estimant que « nous sommes tous victimes de la presse en ligne ».

Il poursuit en soutenant ‘'qu'en portant plainte contre ces sites, cela prend 3 à 5 mois et entre-temps le mal est déjà fait''.

Concernant les revues de presse, M. Ndiaye avance là aussi que « nous en souffrons tous y compris le chef de l'Etat ».

Il a indiqué avoir néanmoins rencontré des responsables de groupes de presse pour voir comment revoir la diffusion de ces revues de presse.

« Cela participe de l'éducation et de la formation des médias » dit-il.

La situation de certains médias d'Etat comme la Radio télévision sénégalaise (RTS), l'Agence de presse sénégalaise (APS) et le Soleil a été aussi évoqué par les députés.

Sur ce point, le manque de moyens de la RTS a été relevé. Rien qu'avec la transition de l'analogie au numérique, indique-t-on, la RTS a besoin pour l'année 2015 de 11 milliards FCFA mais n'a reçu que 2,5 milliards FCFA.

Pour le quotidien national Le Soleil, cet organe souffre de créances à recouvrer pour un montant de 3 milliards FCFA, ses principaux débiteurs étant des organes de l'Etat.

Concernant l'APS, le montant de la dotation de l'Etat ne lui a pas permis de faire face à ses charges de personnel depuis le mois d'octobre.

Selon M. Mbagnick Ndiaye, il faut des mécanismes innovants de financement des médias publics afin qu'ils puissent remplir leur missions de service public.


MS/of
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