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Des députés réclament la hausse du budget de fonctionnement de l’aps

Publié le samedi 5 decembre 2015 | Agence de Presse Sénégalaise

© aDakar.com par DF
Passation de service au ministère de la culture
Dakar, le 18 Juillet 2014- Le nouveau ministre de la Culture Mbagnick Ndiaye a promis, vendredi, de poursuivre la mise en œuvre des chantiers ouverts par son prédécesseur Abdoul Aziz Mbaye à la tête du département en privilégiant, entre autres démarches, la communication. Photo: Mbagnick Ndiaye, ministre de la Culture

Dakar - Des députés ont réclamé vendredi, en séance plénière, la hausse du budget de fonctionnement de l’Agence de presse sénégalaise (APS) et le paiement d’une dette de 200 millions de francs CFA que lui doivent la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) et l’Assemblée nationale.

"Nous voulons que vous aidiez l’APS, que la dette de 200 millions que lui doivent l’ARTP, la Lonase et l’Assemblée nationale soit payée", a plaidé la députée Elène Tine, en présence du ministre de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiaye.

"C’est inquiétant. Tout le monde sait le rôle important que l’APS joue dans le secteur de la presse sénégalaise. Elle doit donc être dotée de suffisamment de moyens", a ajouté Mme Tine.

Elle intervenait à la séance plénière consacrée à l’examen du projet de budget 2016 du ministère de la Culture et de la Communication.

"En dehors de cette dette, nous voulons que vous augmentiez le budget" de l’APS, a insisté Elène Tine.

"L’APS est partout. Elle donne l’information aux journaux, qui la reprennent", a expliqué son collègue Ibrahima Sané.

"Ce sont des journalistes anonymes", a-t-il poursuivi, en parlant des agents de l’agence. "Ils sont mal payés. On ne reconnait pas leur mérite. J’ai vu leur budget. Il est insuffisant pour assurer leur fonctionnement", s’est désolé Ibrahima Sané, journaliste de formation, ancien directeur de Radio Sénégal.

Le député Mamadou Sadio Diallo a qualifié de faibles les moyens mis à la disposition de l’APS par l’Etat. "Elle (l’agence, Ndlr) nous informe. Ce ne sont pas des journalistes vedettes, mais ils font un travail remarquable. Et il faudrait les aider", a-t-il dit au ministre de la Culture et de la Communication.

"Les conditions dans lesquelles vivent les agents de l’APS sont déplorables. Et malheureusement, c’est une situation qui date de très longtemps. Et rien n’est fait pour les aider. Il est temps de faire quelque chose pour eux", a soutenu le député Aliou Dembo Sow.

Leurs collègues Abdou Mbow et Moustapha Diakhaté ont également déploré la faiblesse des moyens octroyés à l’APS.

Le montant du budget de fonctionnement de l’agence pour l’exercice 2016 n’a pas été donné ni lors du débat, ni dans le rapport établi en prélude à la séance plénière consacrée à l’examen du projet de budget du ministère de tutelle.

"Il faudrait que nous revoyions les modalités de financement de l’audiovisuel public. C’est après cela que l’on pourra aider ces organes publics à sortir de la situation dans laquelle ils se trouvent", a dit M. Diakhaté.

Les députés ont également plaidé pour une égale répartition du temps d’antenne, entre les langues nationales, dans les programmes de la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS).

Ils ont aussi demandé au gouvernement de renforcer les moyens de la RTS, pour lui permettre de mener sa mission de service public.

SK/ESF