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Les députés votent une loi autorisant les greffes d’organes
Publié le samedi 28 novembre 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© aDakar.com par A. Seck
Le Pm et son gouvernement en séance question/réponse à l`Assemblée nationale
Dakar, le 12 Mars 2015 - Le Premier et son gouvernement ont fait face aux députés pour évoquer les questions d`actualité. C`était la première fois qu`une telle rencontre a lieu dans l`Assemblée nationale.




Dakar – L’Assemblée nationale sénégalaise a voté vendredi une loi autorisant la pratique de la transplantation d’organes, une décision considérée par la ministre de la Santé et de l’Action sociale comme "un grand pas en avant" de la médecine au Sénégal.

"J’ai vu des garçons et des filles qui vivent avec des parents qui ont une insuffisance rénale par exemple. Ils voudraient donner un rein pour que leurs parents puissent être transplantés. Cela n’a pas été possible parce que nous n’avions pas le cadre légal" qui l’autorise, a expliqué Mme Seck.

Des médecins sénégalais ont été formés dans ce domaine et "peuvent faire des greffes", a-t-elle assuré. "Nous allons les encadrer et leur donner les moyens qu’il faut, pour qu’ils puissent faire des transplantations d’organes au Sénégal."

"La question de la dialyse rénale est une question de vie. Un malade peut s’en sortir à partir de la greffe d’un organe", a fait valoir Awa Marie Coll Seck, qualifiant le vote de la loi de "grand pas de la médecine" au Sénégal.

"Je suis vraiment comblée", a poursuivi la ministre de la Santé et de l’Action sociale après le vote, sans débat, de la loi par les députés.

La transplantation d’organes sera pratiquée seulement par "des centres identifiés par un arrêté" du ministère de la santé, a-t-elle précisé.

"Autre chose que dit cette loi, c’est qu’il est interdit de vendre un organe. Cela est important parce qu’il y a des pays où des assassinats ont eu lieu pour les reins ou d’autres organes" des victimes, a expliqué Mme Seck.

Quand elle entrera en vigueur, cette loi donnera aux médecins l’autorisation de "prendre un organe chez un être humain décédé" pour le greffer dans le corps d’une personne vivante qui en a besoin, a-t-elle encore dit aux journalistes.

"On va tout faire pour que toutes les personnes qui en ont besoin puissent y accéder. Le coût de la transplantation ne sera pas un obstacle", a assuré Awa Marie Coll Seck.

ESF/ASG
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