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Le Soleil N° 13126 du 25/2/2014

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Mathurin Coffi Nago, président de l’assemblée nationale du Bénin : « Nous repartons très enrichi »
Publié le mardi 25 fevrier 2014   |  Le Soleil


Le
© aDakar.com par DF
Le président de l`Assemblée nationale reçoit son homologue du Bénin
Le président de l’Assemblée nationale du Bénin, Mathurin Coffi Nago, arrivé vendredi dernier à Dakar, pour une visite de travail de cinq jours, a rencontré son homologue du Sénégal, Moustapha Niasse pour une séance de travail.


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Suite aux séances de travaux de cinq tours d’horloge avec son homologue sénégalais Moustapha Niasse, le président l’Assemblée nationale du Bénin, Mathurin Coffi Nago, a soutenu que le débat était très franc.

« Nous repartons du Sénégal très enrichi et très confiant à l’avenir de la Conférence des présidents d’Assemblées d’Afrique de l’Ouest (Cpaao) pour laquelle nous sommes venu », a soutenu le président de l’Assemblée nationale du Bénin.
Il a félicité ses collègues sénégalais pour la réalisation de la parité « qui est une question à la foi délicate et sensible ». « Nous voulons aussi nous inspirer et avons promis de prendre l’engagement de beaucoup travailler pour aboutir sur ce point aux mêmes résultats », a-t-il ajouté. Revenant sur les sujets qui ont fait objet de discussions, le président de l’Assemblée nationale du Bénin a fait état, entre autres, de la conférence des présidents d’Assemblées d’Afrique, des questions et dossiers d’intérêts communs, de la situation dans la sous-région au plan de la promotion de la démocratie et de l’Etat de droit, au plan du développement économique et social, des grands problèmes qui se posent à la sous-région notamment les conflits. Mathurin Coffi Nago dit avoir bénéficié des idées, des propositions et conseils de Moustapha Niasse. « Nous avons convenu, a-t-il poursuivi, de mettre en place des mécanismes qui permettent de prévenir et de mieux gérer les conflits pour promouvoir la paix et la sécurité dans notre sous-région ».
Pour le président de l’Assemblée nationale du Sénégal, qui a salué le déplacement de son homologue, les contenus qui ont fait l’objet de concertation indiquent la profondeur des relations entre Cotonou et Dakar sur le plan des activités parlementaires. « Non seulement au plan bilatérale, mais aussi dans le domaine multilatérale, nous avons passé en revue les politiques qui sont mises en œuvre par nos deux parlements dans l’espace sous-régional, régional, continental et dans l’espace international et surtout au sein de l’Assemblée parlementaire de la francophonie qui va tenir sa prochaine réunion à Ottawa », a dit M. Niasse. Selon lui, il est temps maintenant que la Cpaao reprenne sa mission qui est celle du chemin de la coordination indispensable des activités de nos différents parlements, notamment dans le domaine de la protection et de la promotion des libertés individuelles et collectives des citoyens, sur les bases essentielles, pour approfondir la démocratie de manière irréversible dans nos pays. Et le président Niasse de poursuivre : « Nous avons parlé de la jeunesse, de la formation et de l’adéquation entre la formation et l’emploi des jeunes puisque aujourd’hui la priorité des priorités, c’est de trouver des empois convenables en fonction des formations reçues par les jeunes ». Il a précisé que les Assemblées ne doivent pas se contenter de voter des lois, elles doivent suivre l’évolution économique, technique, sociale, scientifique et culturelle des Etats en relations avec les Exécutifs.

Niasse sur le rapport de la cnri : « L’équipe du Pr Mbow a fait un travail remarquable »
Interpellé sur les travaux de la Commission nationale de réformes des institutions (Cnri), Moustapha Niasse qui dit se prononcer en tant que citoyen et secrétaire général de parti, estime que le document porte une grande qualité dans la diversité des thèmes qui ont été abordés et dans les propositions qui ont été formulées. « La Cnri a fait le travail qu’elle considérait devoir faire; ce sont des propositions et un projet de constitution a accompagné l’étude. C’est un examen des questions essentielles en tant qu’urgences auxquelles la Cnri s’est livrée », a ajouté M. Niasse. Il soutient que le problème est de voir techniquement, politiquement, juridiquement, par rapport à la conjecture qui prévaut dans ce pays et par rapport aux objectifs qui sont visés dans l’esprit du programme de réforme que le président a entrepris de réaliser, qu’est-ce qu’il faut prendre et appliquer maintenant et plus tard. Pour lui, personne ne doit pouvoir dire que ce document est mauvais, que son contenu est négatif. « C’est un document d’une très grande qualité qui a été élaboré et proposé par d’éminents Sénégalais ». « Cela dit, ce document est un ensemble de propositions et non de décisions. Il faut s’élever. Il ne faut pas diaboliser le président Mbow et Cie. Ils ont fait un travail remarquable pour le Sénégal », a précisé Moustapha Niasse.

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