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Interdiction du voile intégral au Sénégal: Benno donne carte blanche à Macky
Publié le samedi 21 novembre 2015  |  Sud Quotidien
L`idée
© Autre presse par DR
L`idée d`une interdiction de la burqa agitée au Sénégal




En conférence de presse hier, jeudi 19 novembre, les leaders de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) ont annoncé leur soutien sans faille à la décision du chef de l’État d’interdire le port du voile intégral au Sénégal. Mamadou Ndoye et compagnie ont par ailleurs invité les sénégalais à prendre conscience que le Sénégal n’est pas à l’abri de ce qui se passe dans le Sahel.

Le président de la République ne sera pas seul dans le combat contre le port du voile intégral au Sénégal. En conférence de presse hier, les leaders de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) qui étaient presque au complet, ont manifesté leur soutien sans faille au chef de l’État pour ses «positions d’anticipation et les mesures préventives justes et courageuses qu’il a annoncées lors du forum international sur la Paix et la sécurité en Afrique».

Car, selon Mamadou Ndoye, porte-parole du jour des leaders de cette coalition et compagnie, il est «avéré que le terrorisme ignore les frontières géographiques, religieuses, confrériques… Et le Sénégal n’est pas à l’abri des situations tragiques, telles que vécues par les populations de la zone saharo-sahélienne».

Sous ce rapport, les leaders de Bby ont marqué leur adhésion à la décision du chef de l’État d’interdire le port du voile intégral sur l’étendue du territoire national. «Il nous semble que cette décision est essentielle. Le terrorisme constitue un grand défi du 21ème siècle. Nous félicitons le chef de l’État d’avoir pris cette courageuse décision. Cette façon de s’habiller ne colle pas avec nos habitudes. À mon humble avis, le président a pris une décision qu’il fallait», a déclaré Ousmane Tanor Dieng, secrétaire général du parti socialiste à la suite d’une interpellation d’un journaliste.

Les alliés du chef de l’État ont également lancé un «appel patriotique» à tous les sénégalais, notamment les partis politiques, aux organisations de la société civile mais aussi aux confréries religieuses pour «une prise de conscience lucide du danger qui frappe à nos portes».

Au président de la République, les leaders de Bby demandent de «prendre des initiatives en vue d’une large concertation avec toutes les forces vives de la nation pour asseoir un consensus dynamique capable de faire face à la menace terroriste». Les leaders de Bby ont également exprimé leur solidarité au peuple français suite aux attaques terroristes qui ont fait 130 morts et plus 300 blessés dans Paris le 13 novembre dernier. Étaient présents à cette rencontre, outre Tanor Dieng et Mamadou Ndoye, Robert Sagna, Magatte Thiam, Me Ousmane Seye, Mor Ngom pour ne citer que ceux-là.

PRIVATISATION DE LA SUNEOR : BBY suspecte Wade

Lors de ce face à face avec la presse, les leaders de Bby sont également revenus sur un certain nombre de sujets liés à l’actualité nationale. Abordant la question de la Suneor, les leaders de Bby ont félicité le gouvernement pour sa décision de se séparer à l’amiable avec l’ex actionnaire de cette entreprise. Toutefois, Mamadou Ndoye et compagnie invitent le gouvernement d’ouvrir une enquête sur les conditions de privation de la Sonacos, devenue Suneor par l’ancien régime. Car, selon Robert Sagna, «il y a une sérieuse suspicion de bradage et de pillage du bien public». Pour cause, l’ancien maire de Ziguinchor dit «ne pas comprendre les raisons qui ont amené l’ex-régime libéral à céder Sonacos pour une modique somme de six milliards alors que sa valeur était estimée à 50 milliards».

JEAN PAUL DIAS, MEMBRE DE BBY : «Le rapport du FMI ne nous empêche pas de dormir»

Invité par ses paires à répondre à une question sur le dernier rapport du Fonds monétaire international (Fmi) notamment le classement du Sénégal à la 25ème place des pays les pauvres au monde, le leader du Bcc, Jean Paul Dias a indiqué que le Sénégal n’a rien à faire avec ce rapport. «Qu’est-ce que cela fait qu’on nous dise qu’on est pauvre ? Rien ! Moi, je prends cela comme une sorte d’alerte. Au Sénégal, nous ne sommes dans la sècheresse, le bétail ne meurt pas. Les gens mangent à leur faim. Le Fmi, c’est bien mais ça ne doit pas nous empêcher pas de dormir», dixit Dias père.
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