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Mahammed Boun Abdallah Dionne, Premier ministre: "Considérer notre agriculture comme un secteur économique à part entière"
Publié le jeudi 19 novembre 2015  |  Sud Quotidien
Conférence
© Primature par A. SECK
Conférence internationale sur l’agriculture en Afrique de l’Ouest
Dakar, le 17 Novembre 2015 - La cérémonie d’ouverture de la conférence internationale sur l’agriculture en Afrique de l’Ouest a été présidée par le chef du gouvernement du Sénégal. La manifestation se tient à Dakar du 17 au 19 novembre 2015.




Le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne estime que l’agriculture doit être considérée comme un «secteur économique à part entière» et non comme «une activité de survie ou une activité par défaut». Il présidait hier, mardi 17 novembre la cérémonie d’ouverture de la conférence internationale sur l’agriculture, organisée par la Cedeao.

«Il nous faut continuer à transformer profondément notre agriculture. Nous ne devrons plus la considérer comme une activité de survie ou une activité par défaut mais comme un secteur économique à part entière où il est possible d’investir et de rentabiliser son investissement». C’est l’avis du premier Ministre du Sénégal Mahammed Boun Abdallah Dionne. Il présidait hier, mardi 17 novembre la conférence internationale sur l’agriculture en Afrique de l’Ouest, initiée par la Cedeao.

Le chef du gouvernement prône ainsi une agriculture productive, compétitive et durable qui sera à mesure de décourager les jeunes futurs candidats à l’émigration clandestine.
«Nous devons construire une agriculture productive, compétitive et durable, qui nourrit les populations et qui procure des revenus suffisants aux producteurs, surtout aux jeunes pour qu’ils ne soient plus attirés par le mirage de l’émigration clandestine », a-t-il soutenu.

Selon lui, l’agriculture peut et doit jouer un rôle important pour arrêter ce drame humain qui prive l’Afrique d’une bonne partie de ses ressources humaines les plus entreprenantes.

Ainsi, le premier Ministre a-t-il déclaré que cette agriculture a besoin de capitaux, d’innovations technologiques, d’infrastructures de stockage, d’unités de transformation et de marchés organisés.

«Il nous faut aussi investir dans les infrastructures de base en milieu rural : eau, électricité, santé, routes, etc., pour réduire, voire résorber le gap et éliminer les disparités entre milieux urbains et ruraux en termes d’accès aux services essentiels. C’est une des conditions pour retenir les jeunes, freiner l’exode rural et booster la production agricole », soutient-il.

Pour lui, c’est à l’avènement d’une telle agriculture que «nous devons travailler pour réaliser notre ambition de faire de la Cedeao un espace de production abondante, de qualité de biens et services agricoles».
«Ce pari est à notre portée et nous pouvons le gagner si, d’abord, nous y croyons et si nous nous y attelons », indique-t-il.

Par ailleurs, Mahammed B. A. Dionne a rappelé qu’en fixant des objectifs d’affecter à l’agriculture 10% du budget par an de chaque Etat et une croissance de 6% pour le secteur, les Chefs d’Etat de la Cedeao ont assigné à l’agriculture, au sens large, le rôle important de moteur de la croissance économique de la sous-région.
«Notre agriculture a bien le potentiel, au regard de nos importantes richesses agro-écologiques, de nos ressources pédologiques, hydrologiques et hydrographiques », conclut-il.


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