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Rencontres - Echanges entre les mouvements Y’en a marre, Balai citoyen … : Dakar, capitale de l’Université de l’engagement citoyen en 2016
Publié le jeudi 19 novembre 2015  |  Le Quotidien
Y en a marre
© aDakar.com par MC
"Y en a marre" tient sa foire aux problèmes
Dakar, le 10 mai 2014- Le mouvement "Y a marre" a ouvert ce samedi la 2 édition de la "Foire aux problèmes". La manifestation qui se tient à la place de l`Obélisque permet aux "Y en a marristes" de faire un listing des difficultés qui assaillent le pays et de proposer, par conséquent, des solutions. Photo: Fadel Barro, coordonnateur du mouvement "Y en a marre"




«L’internationale des fouteurs de merde», comme le qualifie Dj Awadi, donne rendez-vous à Dakar durant l’hivernage 2016. Des mouvements comme Y’en a marre du Sénégal vont accueillir leurs pairs du monde, dans le cadre de l’Université de l’engagement citoyen, une première du genre.

Dakar va accueillir «l’Université de l’engagement citoyen» au mois d’août 2016. L’annonce a été faite hier par le coordonnateur du mouvement Y’en a marre. Lors d’une conférence de presse qu’il a co-animée avec des leaders du Balai citoyen, un mouvement burkinabé qui s’est illustré dans la lutte pour le départ de Blaise Compaoré du pouvoir, Fadel Barro a indiqué que cette édition «d’été» sera saisie par les activistes qui travaillent pour le renforcement de la citoyenneté et de la gouvernance dans leurs pays d’interagir et de se former. Ceci, dit-il, est d’autant plus opportun que le contexte actuel, est celui de la radicalisation. Et les offres de perspectives qui se présentent aux jeunesses africaines sont tragiques, dans la mesure où il s’agit de «l’immigration clandestine» ou de «Boko haram». Alors qu’il existe des mouvements comme le Balai citoyen ou Ras-le-bol du Congo Brazzaville. Le Y’en a marriste en chef a ainsi invité les jeunes à choisir de combattre les maux qui empêchent le décollage économique de leurs pays à travers des mouvements citoyens, au lieu de s’engager dans des filières périlleuses et aux conséquences dramatiques. Durant cette université, il y aura des ateliers, des projections de film et d’autres formes d’échanges. Le cinéaste Thierry Michel sera de la partie. D’ailleurs, ce dernier est à Dakar au même titre que les artistes burkinabè Sam’s K le Jah et Smockey Barbara, artistes membres actifs du mouvement Balai citoyen. Il prend part au Festival ciné droit libre qui a débuté lundi dernier. Il devrait projeter hier soir au terrain de basket de l’Université Cheikh Anta Diop, son dernier film intitulé Dr Denis Mugwege, l’homme qui répare les femmes, la colère d’Hippocrate. Ce médecin, personnage principal de ce documentaire, traite les femmes victimes de viol en République démocratique du Congo en proie à une guerre civile, dans son hôpital situé au Bukavu. Seulement, depuis le 11 mai dernier, date de son discours devant le Parlement européen où il a classé les Forces armées congolaises parmi les violeurs, Dr Mugwege est en bisbilles avec les autorités de ce pays.
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