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Handball - Après une saison chargée : un calendrier international fourni
Publié le dimanche 3 novembre 2013   |  Le Soleil


Seydou
© Autre presse par DR
Seydou Diouf, président de la Fédération sénégalaise de handball


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La saison 2012-2013 de handball s’est achevée samedi dernier avec les finales de la Coupe nationale. Deux rencontres qui ont sacré l’Union sportive goréenne en hommes et le Saltigué de Rufisque en dames. Cette dernière avait auparavant remporté le championnat national trois semaines plus tôt avec le Dakar Université Club chez les messieurs. Seydou Diouf, le président de la Fédération sénégalaise de handball a saisi l’occasion pour faire le bilan de la saison, mais s’est également prononcé sur les prochaines échéances qui attendent le handball sénégalais. Le sujet lié à la fuite des athlètes sénégalais a également été abordé ainsi que son bilan à la tête de l’instance qu’il dirige depuis quatre ans.
Une saison qui a tiré en longueur
« Le calendrier des compétitions africaines ne nous a pas facilité la tâche. Cette année, nous avons été obligés de marquer une pause pour le championnat à cause, tout simplement, de la participation du Sénégal au Challenge Trophy International à Djibouti en juniors filles et garçons où l’équipe masculine est allée jusqu’en finale et gagner la médaille d’argent. Ce qui augure des lendemains meilleurs pour cette discipline. Le mois d’août également, il fallait marquer une autre pause, parce que les pratiquants du handball sont composés d’élèves et d’étudiants. En septembre aussi, il y a eu la Coupe d’Afrique cadette où l’équipe féminine est allée jusqu’en demi-finales. C’était la première et cela a été une belle expérience. Nous avons organisé, comme chaque année, l’olympiade à Richard-Toll, avec la participation de 500 jeunes au mois d’avril. Aujourd’hui, on vient de boucler, avec la Fédération internationale de handball (Ihf), un plan quadriennal de développement que nous avons signé et qui va bientôt démarrer. nous allons aussi lancer, à la rentrée scolaire, le « handball at school » et le « beach handball ».
Fin de mandat : au nom de la redynamisation
« Cette saison marque le couronnement du mandat qui est en place, qui est de quatre ans, pour lequel nous avions été investis. Lorsqu’on venait en 2009, nous avions des ambitions pour le handball. Nous voulions relancer le handball, faire revivre la discipline. Et maintenant, si je vois des clubs comme Tivaouane accèder en finale, c’est parce que les régions font beaucoup d’efforts dans cette discipline. C’est un symbole. Aujourd’hui, dans les équipes nationales surtout, il y a beaucoup de jeunes joueurs issus des régions.
Evaluation du mandat
« Comme je l’ai dit, le mandat, il faut l’évaluer avec un objectif. En juin 2009, nous avions comme ambitions de relancer le handball. C’est vrai qu’avant notre arrivée, le championnat ne se jouait presque pas et les équipes nationales ne participaient pas aux compétitions internationales. Mais pendant ces quatre années, nous nous sommes évertués à remettre tout cela en ordre. Et pendant ces quatre ans, le Sénégal a toujours participé aux compétitions continentales en jeunes comme en séniors. En janvier prochain, il va participer à la Can, à Alger, en dames comme en hommes. Une qualification que nous devons aux efforts faits par la fédération. Le Sénégal, chez les garçons, s’est classé 5ème lors de la dernière Can derrière le Maroc qui était le pays organisateur et vise à intégrer le carré d’as parce que lors de cette Can, les quatre premiers vont se qualifier au mondial. Il y a toujours le quatuor Algérie-Maroc-Tunisie-Egypte, mais l’ambition, c’est de faire partie de ce lot et jouer la Coupe du monde. Je pense que si l’Etat nous donne les moyens de faire une préparation conséquente, on verra, au moins, les hommes en demi-finale et se qualifier à la prochaine coupe du monde. Ce qui sera une première pour notre pays ».
Un nouveau mandat : un temps de réflexion
« Personnellement, je ne sais pas. On est en train de terminer. En plus, j’ai aussi des engagements et des challenges au plan professionnel qui feront que je serai un peu moins libre. On va évaluer tout cela. Je ne veux pas prendre des décisions que je ne vais pas honorer par respect de la discipline et de la famille du handball. Je préfère, en toute réflexion, avec tout le bureau fédéral, essayer de voir comment faire pour renouveler l’instance dans la transparence, la démocratie, afin d’avoir la meilleure équipe possible. Il y a des gens qui peuvent bien mener cette tâche comme ceux qui étaient là avant nous avec des moyens limités. C’est cela aussi le challenge sportif ».
Un regard sur les athlètes fugueurs qui amènent le ministère à sanctionner leurs disciplines
« C’est difficile. Si vous faites référence au basket, c’est vraiment déplorable. Mais, il faut comprendre la position du ministre. Il faut aussi, lors de ces compétitions, faire de sorte que les athlètes aient l’amour du maillot qui les empêchera de faire ces genres de choses qui ne sont pas bonnes. Les membres des délégations doivent également disposer des moyens d’agir. Par exemple, revoir le statut de l’athlète de haut niveau. Moi, je rêve que le Sénégal soit comme l’Angola en matière de traitement des athlètes. Là-bas, les athlètes ne sortent pas. Au handball, par exemple, quand nous sommes en compétition, c’est le directeur technique qui garde les passeports jusqu’à la fin de la compétition. Cependant, si un athlète veut fuguer, on n’y peut rien. C’est déplorable de priver une équipe d’un tournoi international parce qu’il y a une joueuse qui n’est pas revenue. Il faut réfléchir au statut du sportif de haut niveau ».
Préparation de la Can 2014 :
« Nous avons fait le budget. Nous envisageons d’aller en France et/ou en Algérie pour les préparatifs. Dans les jours à venir, je vais rencontrer le ministre des Sports pour cette compétition. C’est lors de cet entretien avec Mbagnick Ndiaye que je serais plus édifié sur les voies et moyens à prendre pour les préparations. J’insiste sur le fait que nous voulons une préparation qui va débuter lors des vacances de Noël. Elle se fera en France et en Algérie. Les garçons préfèrent débuter ici et terminer en Algérie alors que les filles vont commencer en France avant de terminer en Algérie. Les présélections sont en train d’être faites avec les différents sélectionneurs ».

Recueillis par Ousseynou POUYE

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