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Gestion du secteur de l’Hydraulique : Les syndicalistes mouillent Mansour Faye
Publié le mardi 17 novembre 2015  |  Le Quotidien
Pékin
© aDakar.com par DF
Pékin intervient dans la formation agricole pour une valeur de 877 millions
Dakar, le 24 mars 2015 - La Chine et le Sénégal ont signé un échange de notes censée assurer le financement de la prise en charge d`une mission technique chinoise intervenant dans des centres de formation en agriculture de Sangalkam (ouest) et Podor (nord), pour un montant de 877 millions de francs CFA. Photo: Mansour Faye, ministre de l`assainissement et de l`hydraulique




Le Syndicat national des travailleurs de d’hydraulique (Snth), qui était en Assemblée générale samedi à Thiès, a relevé beaucoup de failles dans la gestion de Mansour Faye, ministre de l’Hydraulique et de l’assainissement et Diène Faye, secrétaire d’Etat à l’Hydraulique rurale.

Absence de dialogue entre les ministères et les travailleurs ; non-implication des agents opérationnels dans le processus du transfert de la maintenance et la production aux secteurs privés ; non-règlement des préoccupations des travailleurs par l’établissement d’un plan social pour les ex-agents de la Direction de l’exploitation et de la maintenance (Dem) aujourd’hui remplacée par l’Office des forages ruraux (Ofor). La liste n’est pas exhaustive. Autant de problèmes qui risquent, selon les travailleurs de l’hydraulique, de plomber ce secteur géré par le secrétaire d’Etat à l’hydraulique rurale, Diène Faye, sous la tutelle du ministère de l’Hydraulique et de l’assainissement dirigé par Mansour Faye. D’où le cri du cœur du Syndicat national des travailleurs de l’hydraulique (Snth) en Assemblée générale samedi dans la capitale du Rail. Pour le secrétaire général du Snth, Yely Coulibaly, «huit lettres ont été adressées aux autorités pour régler la situation difficile des agents de l’hydraulique et sont demeurées sans réponse. Les retraités sont conservés depuis 3 ans». Pis encore, ils ont des pensions de misère, «ils sont payés 18 000 francs Cfa par trois mois», s’étrangle le syndicaliste. A ce tableau sombre, Yely Coulibaly ajoute que «la gestion de l’hydraulique des régions de Thiès, Diourbel, Kaffrine et Fatick a été cédée dans un silence total sans concertation avec les travailleurs. Nous sommes menacés de licenciement depuis 2000. Nous avons des contrats fictifs. Tout cela à cause de Diène Faye, sous l’influence de Mansour Faye».
Il poursuit pour relever «un manque de visibilité dans le secteur de l’hydraulique rurale avec un pilotage à vue de l’Ofor, ce qui conduit le secteur à l’échec de toute une politique de réforme depuis presque 15 ans. Il nous faut une concertation et l’implication des agents pour la réussite de cette réforme». Non sans ajouter que «des manquements graves sont observés dans l’arrêté ministériel indiquant que les services déconcentrés de l’ex-Dem sont rattachés à la Direction de l’hydraulique. Un décret est sorti bien avant disant que les agents de l’Etat relevant du statut général des fonctionnaires ou du régime spécial applicable aux agents non fonctionnaires de l’Etat en service à la Dem à la date d’entrée en vigueur de la présente loi, peuvent, dans un délai de deux ans, opter entre le statut du personnel de l’Ofor et leur statut de régime d’origine». Ainsi les travailleurs de l’hydraulique demandent-ils l’application du décret 2014-535 du 24 avril 2014 fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de l’Ofor. Aussi exigent-ils l’étude de définition de l’organisation et du financement de l’exploitation des forages ruraux motorisés en perspective de la mise en place de l’Ofor. La prise en charge par l’Ofor des 145 travailleurs contractuels et 90 bénévoles est aussi demandée. Car, dit Yely Coulibaly, «ils continuent toujours de servir l’Etat du Sénégal à travers des missions de service public, de dépannage, d’équipements de forage et d’appui conseil aux Asufor». Les travailleurs de l’hydraulique veulent aussi que l’Etat respecte la décision de justice qui a été prononcée depuis plus de deux ans et qui tarde à connaître une exécution. Laquelle décision de jus­tice ordonne l’indemnisation des agents et la régularisation de leur statut par des contrats à durée indéterminée. Ils concluent en revendiquant des négociations entre les opérateurs et les conducteurs de forages avant le démarrage des Délégations de service public (Dsp), pour que ces derniers soient édifiés sur leur avenir.
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